Mermoz (Le)
Ceux qui n’ont pas connu le Mermoz revu et corrigé par Manon Fleury se consoleront avec Thomas Graham. Ce jeune californien a tout compris de la bistronomie : produits ultra simples, cuisine super complexe, tarifs archi corrects. Rien n’est laissé au hasard, ni le pain de Ten Bells, ni le kombucha maison, ni le brillat-savarin à température, ni le café Lomi quasiment parfait, ni le service précis pour les explications, astucieux pour le choix du vin, discrètement efficace. Avec une telle équipe, mieux vaut oublier l’intitulé des plats et, sans se laisser décontenancé par le bouillon de bienvenue, foncer. Tagliatelles de céleri ? D’accord. Courge farcie ? Allons-y ! Pain d’épices ? Merci ! Les inventions du jour s’inspirent du marché, comme David Hockney de sa Normandie. On reconnaît chaque saveur, avec l’impression étonnante de n’avoir jamais goûté cela avant. Et le vin, goûté avec méfiance en raison d’une fâcheuse propension parisienne à vendre les défauts pour des typicités, s’avère sans défaut et typé. Dans ce quartier qui n’offre que le choix de l’embarras, cet ancien café, avec son zinc et ses tables de bistrot, vaut largement mieux que plus d’un restaurant.
Tagliatelles de céleri rave, lait ribot et œufs de truite de banka - Courge farcie aux châtaignes, sabayon aux paprika fumé - Pain d'épices à la patate douce murasaki et agrumes confites
Marloe Paris (Le)
Dans ce bistrot chic et élégant, on cultive un savoir-vivre certain où vins choisis et cuisine canaille jouent les bons camarades.
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