Mamane (Chez)
Les amateurs de tags, graffs, murales et pochoirs ne louperont pas la ballade dans le village/quartier de la Butte-aux-Cailles. On y trouve de nombreuses œuvres de Miss.Tic, Lezarts de la Bièvre, Jef Aérosol et autres. Deux adresses incontournables: le local des Amis de la Commune de Paris (pour la mémoire) et Chez Mamane (pour le couscous). À l’intérieur du bistrot, une fresque (« Couscous City ») réalisée par les élèves de l’École Estienne proche (dans un style underground) et un grand pochoir de Miss. Tic (« Si tu me disais ta soif, est-ce que ça calmerait la mienne ? »). On attend une place au bar ou sur le trottoir (pas de réservation); prolos, bobos et touristes melting-potés, au coude à coude sur les tables à partager couvertes de toiles cirées élimées. Vieux pote de Coluche, après un quart de siècle passé dans la semoule, Mamane vient de passer la louche à son fils Fawzi. Même credo: pas de pastilla, pas de corne de gazelle, rien que des couscous, du nature au royal. Semoule fine et détachée; bouillon dégraissé, parfumé et non salé; légumes non bouillis; pois chiches croquants. En revanche, les viandes sont toujours un cran en dessous: donc choisir le nature à 9€. Plutôt que la carte des vins, piocher dans celles des bières bouteilles (Orval, Duvel, Faro, Chimay, Tripel Karmeliet…) et surtout pressions (Grim’, Chouffe, Barge…).
Couscous nature.