Omija
Romain Bonnet, le jeune chef de ce restaurant ouvert en 2019, assume le choix de son enseigne en évoquant la baie coréenne concentrant cinq saveurs qu’il aime marier harmonieusement : l’acide, l’amer, le salé, le piquant et le sucré. Riche de ses expériences dans les cuisines de Pierre Gagnaire à Paris, au Manoir de la Boulaie à Haute-Goulaine et au Manoir de la Régate à Nantes, le cuisinier compose un registre personnel et respectueux des valeurs environnementales : circuits courts, produits de saison, pêche durable, cueillettes sauvages, etc. Même approche pour la carte des vins qui donne la priorité au bio, à la biodynamie, au nature avec plus de 150 références. Derrière une cuisine entièrement vitrée que peuvent admirer les clients, Romain propose des menus à l’aveugle qui permettent de « plonger sans filet » (dixit) dans son univers culinaire où par exemple le céleri rave rencontre le foin, le sarrasin torréfié et une surprenante sauce hollandaise au miso ; l’aubergine japonaise se condimente à la sauce soja cinq ans d’âge et se rafraîchit de mûres sauvages ; le pâté en croûte de sanglier se marine à l’eau de vie de fleur de sureau et s’accompagne d’un céleri rémoulade ; le magret de canard de Challans valse avec des saveurs toniques d’orange et d’épices. Atmosphère résolument moderne et chaleureuse dans les deux petites salles à manger. Service attentionné.