Épi d'Or (L')

Pascaline Pelletier, l'ancienne propriétaire vite autoritaire, et Dominique, le serveur à la tchatche virevoltante, faisaient partie du décor, immuable au demeurant. Une époque désormais révolue depuis la reprise par Jean-François Piège qui a fait ses preuves dans la gestion d'adresses aussi historiques avec le succès mérité de sa Poule au Pot située de l'autre côté des Halles. Il a préservé l'atmosphère, laissant intact les éléments d'origine - tout en réussissant à installer la climatisation, chapo ! -, que vous retrouverez d'ailleurs dans quelques scènes de l'« Affaire Dreyfus » tournées ici par Polanski. La carte signe le retour du semainier avec la bienveillance d'un chef bien en prise avec son époque, composant le menu quotidien en fonction de la ration nécessaire de protéines, végétaux, fibres ou sucre (le moins possible !). On y prendrait vite ses aises : plats réalisés avec un réel doigté (sérieux pâté en croûte mais blanquette avec du veau au cartilage trop présent), assaisonnements bien tranchés ou cuissons à la minute et souci de magnifier les recettes ménagères (simple gâteau aux pommes) ou de chercher le bon produit (œufs de Gildas Le Bars, beurre et crème de la ferme de la Haute Folie). Attention cependant aux portions du menu vite riquiqui et à des tarifs qui, hélas, ne le sont pas.
Pâté en croûte - Blanquette de veau, légumes du jardin (décevante) - Gâteau de ménage, pommes reinettes (exemplaire).

Régalade Saint-Honoré (La)
Banquettes et tables sagement rangées le long des murs de moellons blancs, poutres et haut plafond peints en noir, parquet, mobilier de bois sombre: le décor régale autant que l’assiette.
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Liquide
Rien n’a changé de l'ancienne cuisine du Racines 2, toujours ouverte et rutilante, sauf que la brigade menée par Gaylord Merlet s’y agite désormais sur fond sonore enlevé.
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