HuThoPi
Face à une enseigne à l'homophonie tortueuse d'un mot porteur de rêve, on s'est demandé d'où sortait ce jus de cerveau. Juste des prénoms de trois amis d'enfance (anciens combattants de la Maternelle), Hugo, Thomas et Pierre, qui ont ouvert là leur bistrot gastro, ainsi qu'ils le définissent. A six mains, le grain est plus facile à moudre d'autant que le parcours pro du trio leur fût, et leur est, loin d'être inutile (en vrac, Laurent, Plaza, Meurice, Restaurant du Palais-Royal, Oka, Cobea, Clown Bar...). La mise de leur home, tout en longueur ; joue sur un triptyque de couleurs, noire (banquettes, murs et chaises), bois (tables et parquet), blanc cassé (pierres apparentes), et sur la communication avec la cuisine, semi-ouverte, dont les effluves chatouillent les narines dès le seuil. Sobre et simple au contraire d'assiettes plutôt sophistiquées dont la carte du dîner rend compte (grondin à la sauce rouille, jus d'arêtes, fenouils rôtis et pommes de terre glacées, carré de veau, salsifis, crème de châtaigne et colonnata...) sans que le menu déjeuner (deux entrées-plats-desserts), renouvelé chaque semaine, ne soit parent pauvre. Comme dans l'esthétique peaufinée de la courge orange reposant sur une assiette noire, elle-même posée sur un lit d'herbes sèches ; ou dans l'harmonie du généreux octopus et ses légumes (particulièrement savoureux) de saison, carottes, navets, crème de topinambours, sur une réduction de bouillon de cuisson et de jus de viande. Enfin, la tarte Bourdaloue et sa ganache chocolat blanc et sorbet poire maison pourrait figurer sans peine au panthéon des meilleures pâtisseries parisiennes. C'est, déjà, au-delà du prometteur, avec ce bémol d'une facturation un peu cinglée d'un plat végétarien (32 euros), actuellement très tendance un peu partout. Gilles Dupuis
Moules de Normandie, courge Jack Be Little farcie, pomme et crème de cidre - Poulpe rôti, légumes de saison glacés au miso, et crème de topinambours à la noisette - Tarte Bourdaloue, sorbet poire et ganache montée yaourt grec.
Capitaine
Capitaine tient le cap avec talent. Décor brut à l’élégance discrète (couteaux gravés, comptoir doré, …). La formule du déjeuner attire quand la carte du soir est vite plébiscitée.
Découvrir le Bistrot
Pianovins
Duo de choc constitué par deux anciens de Guy Savoy, l'un en cuisine (Michel Roncière) et l'autre en salle et à la cave (Éric Mancio).
Découvrir le Bistrot
Bistro S
"S" comme Spinoza, le nom du patron mais aussi comme Shimpei Oie le chef japonais en cuisine.
Découvrir le Bistrot
Amarante
Voilà une adresse qu'on entend peu mais qui fait des heureux. Et pour cause, la grande timidité de son chef Christophe Philippe ne doit pas y être pour rien.
Découvrir le Bistrot
Bistrot des Tournelles (Le)
Pourquoi faire compliqué quand on peut faire simple, la question a du turlupiner Edouard Vermynck, ex.
Découvrir le Bistrot
Blanca
On pourra s'amuser dans ce bistrot de poche de moins de vingt couverts (pierres apparentes, appliques contemporaines, carrelage bicolore...) du jeu de ping-pong entre Argentine et Basqu'attiude dep
Découvrir le Bistrot