Kokoro
Bonne pioche! Ils se sont croisés chez Passard et sont restés ensemble à l’enseigne du cœur ( « kokoro » en japonais): Frédéric Charrier le vendéen et Sakura Mori la japonaise; lui au salé, elle aux desserts. Planquée derrière une façade jaune poussin, une enseigne de poche (six tables face aux fourneaux au rez-de-chaussée) et une mezzanine nettement plus calme. Tarif cantine du cœur pour les propositions du déjeuner, carte plus étoffée et un peu plus chère le soir (9€ de plus). Dans tous les cas, une cuisine malicieuse (sans référence japonaise), adossée à la qualité des produits (pigeon de Vendée, merlu de ligne, cochon fermier) et à la justesse des cuissons, sans effets de manche aux dressage; souvent des desserts… de cuisinière (crèmes aux herbes, au laurier). La carte du soir montre plus le talent technique du chef sans tomber dans le m’as-tu-vu… Choix de vins personnel du chef, tendance « nature » (mais avec risque d’oxydation sur les fonds de bouteilles).
Terrine de cochon fermier maison, moutarde violette - Dorade sébaste à la plancha, tagliatelles de courgette et carotte, olives noires, boulgour au curry de Bombay et citron jaune - Café gourmand (cookie sablé et glace maison).
Moulin À Vent (Au)
Eh, eh, poussez l'huis du Moulin à Vent et vous en resterez comme deux ronds de flan: zinc martelé (sens propre et figuré, le pauvre a du en voir...), portes de frigo en bois, dessertes hors d'âge,
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Narro
Dans cette partie malmenée de l'arrondissement avec attrape-touristes ou attrape-étudiants à chaque coin de rue, l'arrivée d'une nouvelle adresse est en soi une bonne nouvelle.
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Rôtisserie d'Argent (La)
La Tour d'argent fait face à ses annexes de l'autre côté de la rue, la boulangerie et la rôtisserie qui joue dans la catégorie bistrot chic aux allures de bouchon lyonnais.
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René (Chez)
Deux salles claires encadrant le bar, les murs couverts d’affiches de galeristes, des tables nappées et immaculées.
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