Lazare
Depuis l'ouverture en 2013, Lazare ne mollit pas. Sept jours sur sept, du petit matin jusqu'à tard le soir, Éric Fréchon impulse une dynamique, jusque dans son poireau vinaigrette. Cuit au feu de bois, brûlé mais pas cramé, fondant à cœur, le légume ordinaire est ici sublimé à la manière de la betterave d'Alain Passard. Le talent d'écriture nous manque pour rendre grâce au craquant des croûtons, à la souplesse de l'œuf dur émietté et à l'esthétique d'une assiette au format à l'italienne. La suite n'est pas mal non plus : les moules, quoique petites, sont généreuses et cuites à la perfection grâce à la cataplana portugaise. Avant de filer, il faut encore prendre le temps du dessert - avis aux spécialistes de la tarte au chocolat. Le service, qui plus est, étant efficace et urbain, il n'est pas interdit de revenir même sans prétexte de voyage. Un lundi par exemple, pour la quenelle de brochet, sauce Nantua ?
Poireaux cuits au feu de bois, vinaigrette aux herbes fraîches (il faut le voir pour le croire !) - Moules de bouchot cuites en cataplana parfumées au curry (parfaitement épicées, justement cuites et joliment accompagnées) - Tarte au chocolat grand cru, glace vanille (avec des noisettes torréfiées, un délice).
Café Mirette
Surprise-surprise que ce Café Mirette, à la blancheur quasi-clinique, installé au rez-de-chaussée du siège social de Pernod-Ricard et de sa fondation culturelle. Son atout-maître?
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