Drouant
Peu de restaurants racontent aussi bien la vie culturelle que le Drouant. L’attribution du prix Goncourt chaque début novembre devient l’occasion d’un mémorable déjeuner. Le menu reste aussi secret que le nom du lauréat, obéissant à un strict protocole : obligatoirement crustacés selon une tradition instaurée par Colette et gibier, à plumes les années paires et à poil celles impaires. Le repas servi en 2025 incarne à la lettre l’esprit de la maison, comme son attachement aux beaux produits : caviar, gelée de cèpes et crème de cresson, suivent langoustines avec tartare et consommé rafraîchi, puis queue de homard confite au beurre d’algue, lièvre à la royale et langue d’oursins, charolais en guise de fromage avant des pommes flétries rôties, poire crue, crème fouettée et noix fraîches. Proposé jusqu’à la mi-décembre aux clients du restaurant, le festin du Goncourt a ses habitués. Une seule préoccupation semble animer la maison, le bien-être du client, tous les jours de la semaine, dimanche inclus. Le directeur, James Ney, impose son style et une dynamique en salle qui font plaisir à voir. Le chef, Romain Van Thienen, excelle dans les classiques parisiens ou envies de saison. Le lièvre à la royale, le pâté en croûte aux trois viandes, le vol-au-vent sauce Albuféra constituent autant de traces d’un héritage culinaire dont les Gardinier, propriétaires de l’endroit, se veulent les exigeants récipiendaires. Lors de notre passage, le poireau vinaigrette trouvait grâce dans l’exercice toujours périlleux que constitue la remise au jour d’un classique bistrotier : travaillé tel un sushi et, surtout, nappé d’une sauce à base de pois chiches à la texture parfaite, puissamment parfumée grâce à l’ajout d’huile du légume et d’un soupçon de balsamique blanc. Même bonheur avec la profiterole, remarquable de justesse. Le magret de canard ne suscitait pas autant de curiosité, même s’il trouvait dans le côtes-du-rhône recommandé par le chef-sommelier Guillaume Sicsic son meilleur faire-valoir. Car, l'autre raison de venir ici, reste la cave, passionnante à parcourir, toujours à dominante de rhônes comme à l'époque l’avait élaborée Antoine Pétrus. Impressionnante et tellement juste dans ses choix qu'elle reste pour nous un modèle du genre, méritant plus que jamais son "Lebey de la meilleure carte des vins" décerné en 2020. Pierre-Yves Chupin
Poireaux vinaigrette, huile de vert de poireaux, algue nori - Magret de canard, pommes de terre grenaille - Profiterole, glace à la vanille, sauce chocolat.

Pur' (Le)
Jean-François Rouquette est un chef dont on ne parle pas assez.
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Ao Izakaya
En fait d’izakaya, l’établissement de Yasuo Nanumi est un véritable restaurant lumineux, jouant sur le bois et le bleu (ao, en japonais), du dernier chic parisien. Nulle ardoise griffonnée.
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Daroco
Où trouver, à la même adresse, des pâtes comme on ne sait pas en cuisiner, une pizza comme on ne pourrait pas en cuire faute de four à bois à domicile, une glace comme on n'est pas sûr de savoir où
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Entente (L')
Une "british brasserie", c'est la profession de foi revendiquée par cette Entente (« cordiale » sans doute puisque l'on y voit une reproduction géante de l'Appel du 18 Juin du Grand Charles), nanti
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Empreinte
Lorsque vous franchissez le seuil, apprêtez-vous à vous débarrasser de vos attentes, de vos a priori, jusqu’à vos envies… Car ici, le chef est roi. Ou presque.
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Sam Sun
Dans ce quartier historique de Paris, l'espace lumineux et minimaliste s'organise autour de tables au bois clair avec, pour principal décor, un impressionnant "hanbok" ou vêtement traditionnel de l
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