Amagat
Amagat se présente comme une cave à manger mais c’est bien plus que ça ! Amagat, qui signifie caché en catalan, est le deuxième restaurant de Lorenza Lenzi et Gianpaolo Polverino, déjà créateurs de Caché, situé juste à côté, villa Riberolle. Vous suivez toujours ? Et il faut les chercher ces deux repaires, pour les trouver : on emprunte l’impasse pavée, calme et isolée, jusqu’à son terme. Amagat, dont la terrasse enchanteresse, à la nuit tombée, à la lumière des bougies et encadrée de verdure, est le cadre propice à la dégustation de tapas de luxe. A l’intérieur, l’ancien atelier tout de bois et de blanc, grandes verrières et lumières tamisées, se fait chaleureux. Au bar sur chaises hautes ou attablés, nous cochons sur la liste fournie notre choix parmi les classiques du genre, en provenance directe de la péninsule : tortilla au chorizo ultra moelleuse, croquetas croustifondantes (jambon et encre de seiche), plats de mer (comme ces langoustines grillées, aïoli et jambon), de terre (côtes d’agneau ou côte de bœuf), sans compter le jambon ibérique. La musique monte d’un cran, les conversations s’échauffent, tandis que le service avec cuisine ouverte bat son plein. Si on garde une petite faim pour la fin de repas, on picore volontiers dans la carte pour une assiette de fromages, accompagnés de confitures, ou pour les desserts : churros avec glace au café et sauce caramel ou pourquoi pas le cheesecake basque, très en vogue en ce moment. Une chose est sûre, si Amagat reste une adresse bien cachée, elle ne va pas demeurer méconnue longtemps.
Patatas bravas avec aïoli ; escalope de porc panée (schnitzel) ; carpaccio de tomates, ricotta fumée et chili oil ; churros glace café et sauce caramel

Sot-l'y-laisse (Le)
La trentaine de couverts du repaire discret d'Eiji Doihara sont souvent pris d'assaut, car les gourmets ne s'y trompent pas: dans ses assiettes délicatement dressées, le chef formé à l'école de Boc
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