Beaucé (Le)
Bon sang ne saurait mentir puisque Marius Bénard, fils de Gilles (Ramulaud, Quedubon) est descendu des Buttes Chaumont pour se poser en douceur non loin des Grands Boulevards et reprendre l'antienne du bistrot ménager où lui-même officia dans le XIXème. La façade, rouge, ramène sa fraise, tandis que l'intérieur se la joue plus modeste, zinc, pierres apparentes, petits carreaux blancs au sol, et gigantesques ardoises bachiques conformes à l'héritage paternel. S'y confirme ici la dilection claironnée pour les abats, foie, joues, langue, cervelle... débarquant au gré des jours et de l'inspiration du moment. La maison joue en deux temps, parfait formule-menu au déjeuner (avec quelques escapades en sus, entrecôte Simmental et pommes grenaille, côte de cochon de Meignan), alignant ses canailleries, salade de lentilles, parmentier de boudin noir, crème caramel par exemple. Au dîner, on passe la démultipliée (choix, prix) permettant de voguer d'une terrine de campagne maison à un turbot beurre citronné ou à une pomme de ris de veau. L'ensemble est simple, fiable, de bon ton, renforcé par de petits détails qui comptent, y compris au déjeuner : changement de couverts entre entrée et plat, présentation de la bouteille lors du service au verre et serviette en tissu façon torchon de ménage. Soit du bistrot respectueux et respectable.
Œufs durs mayonnaise (cuisson parfaite, mayo costaude) - Tendron de veau braisé au pimento, poêlée de champignons (un morceau <de peu> comme l'on disait autrefois, braisé avec tendresse) - Pannacotta aux fraises Mariguette (nouvelle variété très convaincante).
Diables au Thym (Les)
Passons sur l’enseigne qui évoquerait plutôt un salon de thé pour old ladies (la même diablerie se retrouve à Toulouse, Tignes, Clermont-Ferrand et Argenton sur Creuse), évacuons honteusement la ma
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Jòia
Devenue une destination gastronomique en soi, cette rue et le quartier en général regorgent de concepts culinaires en tous genres.
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Bistrot Kinzo
On le sait, la diaspora des chefs japonais est désormais solidement ancrée dans le paysage culinaire parisien. Mais Edouard Uchiyama, patron de ce bistrot, est un échappé du peloton.
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Kémia
Le carrelage mural de la cuisine ouverte donne le ton à ce bistrot qui a remplacé un japonais en juillet dernier : multicolore, chaleureux et enjoué.
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Ardent
Plus qu'un nom, une promesse : le recours au charbon pour faire naître un nouveau registre, une nouvelle gastronomie.
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Circonstances
Comptoir sur cuisine ouverte qui joue en live, grand espace tirant vers les grisés et les matériaux bruts, service rapide et professionnel, enfin menu-carte très attentif aux saisons (entre autres,
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