Fana Bistro
Dans cette toute nouvelle rue piétonne, un nouveau bistro vient d'ouvrir avec à sa tête une association de deux chefs de talents, l'un pour la partie salé et l'autre pour les gourmandises sucrées. Belle terrasse évidemment qui donne envie de s'y installer tranquillement mais la salle moderne possède elle aussi un certain charme. Ici, au service, on connaît son affaire et la présentation des mets et vins se fait avec passion et fluidité. Dans les assiettes, on se situe bien dans notre époque où de beaux produits sont magnifiés grâce à des préparations relevées. Une magnifique tomate ancienne adoucie avec un caillé de chèvre, remontée avec une sauce green zebra et des noix envoûte le palais. Le veau lui, effiloché puis snacké s’accommode de la douceur du brocolis et de la puissance d'un jus corsé, le tout avec une sauce à la moutarde violette qui vient équilibré le tout tel un juge de paix. Le poisson à la cuisson parfaite baigne gentiment dans une sauce concombre emplie de fraîcheur que viennent accompagner des haricots verts frais légèrement croquants et des cocos de Paimpol fondants. Mais c'est au dessert que tel un tremblement de terre on est saisi. Le chef Jorice Sardain, passé à bonne école chez Cédric Grolet, nous a proposé un redoutable Paris Brest. Un véritable concentré de praliné dressé minute pour en conserver la croustillance. Faim ou pas, on dévore vite cette petite merveille. Du pain - Poujauran - au café - Lomi - rien n'a été laissé au hasard ici jusque dans la carte des vins où la courte proposition réunit des crus de caractère, nature ou pas, qui s'accordent impeccablement avec la cuisine du lieu. Une adresse qui peut vite devenir un point de rendez-vous des gourmets du 18ème arrondissement et même d'ailleurs.
Tomate ancienne, caillé de chèvre, noix, sauce green zebra (fraîcheur exemplaire tout en conservant une belle gourmandise) - Veau fermier, chou kale, brocoli, moutarde violette, jus de veau (viande effilochée puis snackée, jus corsé bien relevé ) - Paris Brest (un modèle du genre!)
Réciproque (Le)
Tenue par deux anciens de l'Ecole Ferrandi, cette table de quartier tient un rang tout-à-fait honorable, la cuisine jouant à égalité avec un service de grande gentillesse.
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B.O.U.L.O.M
On ne saurait trop remercier le restaurateur landais Julien Duboué d'avoir rendu ses lettres de noblesse à un concept en voie de disparition dans la capitale : le buffet.
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Maquis (Le)
Ne pas se fier au nom de l'établissement (malgré quelques incursions méditerranéennes, les plats n'ont ici rien de corse) ni même à la façade rouge basque dont l'enseigne s'annonce trompeuse (Cave
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Pantobaguette
On s'amuse ici. Un drôle de nom (contraction des prénoms des cinq fondateurs), une enseigne sous forme de cylindre qui tourne àtoute berzingue, des néons roses flashy, un comptoir qui n'en finit pa
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Pagaille
Le registre ici s'annonce « solaire », avec des touches iltalo-hispano-lusitaniennes, voire louchant vers le Maghreb (pintade fermière, jus au citron confit, coulis de roquette).
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Meha
Entre les outsiders de Top Truc nouvellement installés et ceux qui se prennent pour des génies créatifs (Des noms....
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