Pagaille
Le registre ici s'annonce « solaire », avec des touches iltalo-hispano-lusitaniennes, voire louchant vers le Maghreb (pintade fermière, jus au citron confit, coulis de roquette). Au moins, a-t-il le bon goût de rayer de sa carte la tomate et l'aubergine en pleins frimas, le ragoût de bœuf bolognaise et sardines marinées se tortorant par exemple aux légumes d'hiver. Bon point donc, comme l'ample lieu, un ancien atelier d'encadrement, sur deux niveaux dont un sous-sol confortable (et gigantesque table d'hôtes), le tout travaillé dans les coloris sable et ocre, et orchestré par une belle collection de vraies plantes en pots. Le chef, Louis Robergeau, a œuvré un temps chez Mauro Colagreco au Mirazur de Menton, en particulier au rayon desserts (soufflé au chocolat, siphon lavande ; affogato à la crème glacée vanille maison...), mais a tendance à complexifier ses assiettes à base de beaux produits (poissons en circuit court, porc de Lacaune), au risque de se perdre. En tous cas, sa muge (mulet noir) reste un juge de paix de fraîcheur et son encornet aux anneaux farcis de lard, champignons, mie de pain (et aux tentacules frits), ravit par sa puissance (ail, pointe de piment) et sa subtilité. Même si l'on cherche encore un peu dans l'assiette la grenobloise annoncée, remplacée (?) par une sauce à l'encre de seiche de bon aloi. Gilles Dupuis
Ceviche de muge, sauce pil-pil, leche de tigre, nduja ; encornet farci, poitrine, champignons, sauce grenobloise, riz noir ; pas-panettone, crème montée, châtaignes, génoise imbibée, oranges confites
Fana Bistro
Dans cette toute nouvelle rue piétonne, un nouveau bistro vient d'ouvrir avec à sa tête une association de deux chefs de talents, l'un pour la partie salé et l'autre pour les gourmandises sucrées.
Découvrir le Bistrot
Réciproque (Le)
Tenue par deux anciens de l'Ecole Ferrandi, cette table de quartier tient un rang tout-à-fait honorable, la cuisine jouant à égalité avec un service de grande gentillesse.
Découvrir le Bistrot
B.O.U.L.O.M
On ne saurait trop remercier le restaurateur landais Julien Duboué d'avoir rendu ses lettres de noblesse à un concept en voie de disparition dans la capitale : le buffet.
Découvrir le Bistrot
Maquis (Le)
Ne pas se fier au nom de l'établissement (malgré quelques incursions méditerranéennes, les plats n'ont ici rien de corse) ni même à la façade rouge basque dont l'enseigne s'annonce trompeuse (Cave
Découvrir le Bistrot
Pantobaguette
On s'amuse ici. Un drôle de nom (contraction des prénoms des cinq fondateurs), une enseigne sous forme de cylindre qui tourne àtoute berzingue, des néons roses flashy, un comptoir qui n'en finit pa
Découvrir le Bistrot
Atelier Ramey
Bien en adéquation avec l'enseigne, cet Atelier a tout d'un atelier avec ses briques et pierres apparentes, ses tuyaux géants au plafond, ses chaises Tolix, sa cuisine vitrée en fond de salle et se
Découvrir le Bistrot