Contraste
Du Bien Aimé, restaurant qui occupait jadis l'adresse, restent les splendides boiseries façon Versailles comme les lustres en cristal. Tout le talent de Stéphane Manigold a consisté à réinventer ce décor vite pompeux par des touches contemporaines toujours bienvenues. Canapés cuir en guise de banquette soyeuse et confortable, tables de marbre et soins apportés aux arts de la table, verres Zalto notamment. Comme pour Substance, son autre établissement du Trocadéro, il a misé sur une jeune équipe, aussi professionnelle que sympathique, Kevin de Porre et Erwan Ledru en cuisine, Tess Evans en pâtisserie, tous passés par les meilleures écoles. À la carte ou sur les menus, une cuisine bien contemporaine dans son esprit mais construite sur des bases classiques parfaitement maîtrisées avec des accords efficaces car organisés autour de jamais plus de trois produits. Et déjà des plats marquants, tortelloni et girolles, rouget et foies de volaille accompagnés de fenouil à la cuisson remarquable, ou association miel, myrtilles et soja en dessert. Et, comme pour Substance, cette gastronomie de haut niveau trouve une grâce supplémentaire par les vins qui l'accompagnent et par le travail fourni par les deux sommeliers Sébastien Pillas et Nathan Travers. Stéphane a en fait demandé aux vignerons parmi les plus doués de chaque appellation de fournir leurs "bouteilles de derrière le fagot", à savoir celles dont l'étiquette a disparu ou n'a jamais existé. À chaque fois la dégustation tient de la surprise (a priori heureuse eu égard aux "faiseurs du vignoble" choisis), quand la vente se partage à égalité entre le vigneron et le restaurateur (la fin des coefficients multiplicateurs ?) et la salle profite de cette animation supplémentaire. Autre jolie initiative, est proposé un "apéritif gourmand" qui réunit quatre gougères farcies à l'artichaut accompagnées de caviar (Kaviari) et un champagne de (très) haute volée, à savoir Charles Heidsieck Blanc des Millénaires 2004 lors de notre passage. Facturé 24 €, cet apéritif tient déjà du festin. Et au fait, pourquoi Contraste ? Juste un clin d'œil à la célèbre cuvée du champagne Jacques Sélosse, bien entendu à la carte et défendu avec talent par Anselme Sélosse qui faisait honneur au restaurant en étant présent ce même soir. Un établissement à l'évidence né sous les meilleurs auspices.
Chips de crevettes, concombre mariné au raifort (en amuse-bouche) - Œufs, betteraves, anguille fumée - Tortelloni, girolles, mousse des bois - Rouget, foies de volaille, fenouil - Miel, myrtilles, soja - Chocolat du Vietnam fumé, algues, kasha.
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