Lucas Carton
Retour aux sources de l'Art nouveau dans cette salle historique que subliment les boiseries de Majorelle, les tables nappées et les généreuses banquettes qui semblent "serpentiner" tout le long d'un espace aéré et lumineux même en hiver. Le service s'affiche plutôt bon enfant, plus proche de la brasserie que de la table gastronomique, l'atmosphère en devenant certainement moins pesante et plus joyeuse. Quelques amuse-bouches bien choisis et peut entrer en scène le nouveau chef arrivé à la fin de l'été dernier. Un parcours de premier de la classe et que confirme cette évidence qu’arborent les plats proposés lors de notre menu déjeuner. Le puissant bouillon servi avec les ravioles de l'entrée donnait le rythme à un plat somme toute simple dans sa construction, mais que les noisettes et l’assaisonnement aussi rendaient gourmand, en fait irrésistible. La volaille témoignait du savoir-faire rôtisseur du chef, chair fondante à souhait, peau caramélisée comme il faut et que faisait vibrer l'accompagnement (artichaut fermenté et ail noir si subtile) avec justesse et brio. Le dessert comme d'ailleurs les mignardises prolongeaient bien l'exercice, témoignant ainsi du parfait duo salé/sucré désormais aux commandes des cuisines. Pour ce premier repas depuis l'arrivée d'Hugo Bourny, il y avait la satisfaction de découvrir un jeune talent faisant preuve d'une aussi évidente maturité. Aucune concession aux modes ni recours aux produits réputés faire les bonnes tables, mais une réelle leçon de cuisine, bien de saison, contemporaine dans ses constructions et, en même temps, presque intemporelle dans sa sincère quête du plaisir. On n'oubliera pas non plus de préciser qu'à 75 euros, voilà certainement le menu le plus attractif de Paris en ce moment. Et certainement pour encore un certain temps. Cave bien fournie qui mériterait une verrerie plus adéquate.
Crédit photo ©Fred Laures
Le Brillat Savarin sélectionné par la ferme d’Alexandre en fine raviole au vin jaune, champignons, noisettes et sapin de Douglas - La volaille du Perche de Stéphanie Leveau contisée à l’ail noir, artichaut fermenté, huile de fleur d’ail et cardamome noire - La pomme Delcorf de Roland Rigault, herbes folles dans l’esprit d’une Chartreuse.
Grand Restaurant (Le)
Dans un cadre moderne, épuré, apaisant, sous une belle verrière contemporaine, une vingtaine seulement de couverts pour découvrir le registre de ce chef exigeant, formé dans des cuisines prestigieu
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Baudelaire (Le)
Selon la saison ou la météo, le couvert est dressé sous le patio ou dans la salle à manger.
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Restaurant Akrame
Rare en été de voir une aussi jolie terrasse que celle d’Akrame à ce point déserte.
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Ao Izakaya
En fait d’izakaya, l’établissement de Yasuo Nanumi est un véritable restaurant lumineux, jouant sur le bois et le bleu (ao, en japonais), du dernier chic parisien. Nulle ardoise griffonnée.
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Contraste
Du Bien Aimé, restaurant qui occupait jadis l'adresse, restent les splendides boiseries façon Versailles comme les lustres en cristal.
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Caryatides (Les), Hôtel Alfred Sommier
Richard de Warren a osé la cinquantaine passée transformé l'hôtel particulier de famille en hôtel de luxe.
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