Omar Dhiab
Il est une évidence dans le sérail gastro: chaque chef, qu'il soit talentueux ou non, ambitionne de mener sa propre affaire. L'opportunité pour Omar Dhiab a été celle de la fermeture de Loiseau Rive Gauche il y a un an, au sein duquel il dirigeait les pianos. Le voilà donc installé, à l'enseigne de son patronyme, dans une rue discrète à deux pas de la Place des Victoires, optant pour une mise en scène avenante aux convives: prise directe avec la réalité du travail des officiants (on passe d'abord par la cuisine installée à main droite), puis couloir étroit ouvrant sur le salon-à-manger, travaillé par Hauvette et Madani (archis-décorateurs), dans des coloris lumineux et apaisants (grège, gris, beige) où l'espacement des tables est particulièrement plaisant. La gamme culinaire développée ici est d'une certaine complexité avec une tendance à pousser le produit dans ses retranchements et en déclinaisons, comme le sont le topinambour de notre entrée et la poire du dessert. L'ensemble étant placé entre les parenthèses d'amuse-bouche insolite (feuille de vigne frite au houmous de pois chiches) et audacieuse (proposer un tempura de langue de bœuf aux oignons frits relève du canaille-chic,) et de mignardises gourmandes, nougat au chocolat et gâteau de semoule, raisins et fleur d'oranger, sonnant le rappel des racines égyptiennes du chef, comme l'est le karkadé, boisson à base d'hibiscus offerte en apéritif. L'essentiel résidant dans ce souhait de bousculer quelque peu les harmonies convenues, puisque le terre-mer y a sa place (anguille fumée et topinambour, vache jersiaise et sardine), sur lesquelles l'avis des convives diverge d'après le chef, certains soulignant des alliances trop timides, les autres pas assez appuyées. Tout le monde cependant retrouvera ses petits dans le menu déjeuner (choix entre deux entrées-plats-desserts) qui permet d'échapper à la formule unique souvent imposée ailleurs et dont les assiettes sont absolument identiques à celles proposées dans les menus plus coûteux. Gilles Dupuis
Veau du Limousin mariné, topinambour (cuit, mariné, cru, frit, en pickles, enrobé d'un miso de topinambour) et anguille fumée - Paleron de boeuf jersiaise maturé servi saignant, mozzarella, sardine fumée, sablé poivre vert et sabayon au poivre et jus de boeuf corsé - Poire rôtie au miel, en lamelles crues, compotée, en sorbet, caramel au jus de poire et crumble au poivre maceron (baies rouges du Croisic)
Fleur de pavé
L'époque semble donner raison à Sylvain Sendra qui, dans sa nouvelle adresse, privilégie une gastronomie conviviale, à partager autour de la cuisine comptoir ou, à l'étage, dans la salle douce et s
Découvrir le Restaurant
Restaurant du Palais Royal
Un accueil et un service impeccables, une salle agréable et reposante, associant le minéral au végétal, et, quand le temps le permet, une terrasse historique car sise dans les jardins du Palais-Roy
Découvrir le Restaurant
Caffè Stern
Dans ce passage des Panoramas, où tout passe et tout lasse, le Caffé Stern fait figure d'institution, dans le meilleur sens du terme.
Découvrir le Restaurant
Accents Table Bourse
L'adresse appartient à un jeune couple, Ayumi Sugiyama et Romain Mahi, elle pâtissière japonaise et lui chef français.
Découvrir le Restaurant
Tracé
Depuis notre dernier passage voici deux ans, ce Tamara a connu une montée en gamme et évolue désormais parmi les "jeunes tables gastronomiques" dont peut s’enorgueillir la capitale.
Découvrir le Restaurant
Kunitoraya
Dans son décor élégant de vieux bistrot, cette adresse brille par la pertinence de ses choix et sa constance dans un quartier (rue Sainte-Anne) en perpétuelle mutation.
Découvrir le Restaurant