Minore
Exfiltré de son Abri dans le Xème - bistroy une pièce-cuisine-placard revendu récemment -, le nippon Katsuaki Okiyama doit enfin respirer. Cette fois, associé à Hugo Combe, un homme de bar du soir, il s'est posé dans un vrai restaurant, confortable pour popoter, comptoir accueillant avec terrasse de plain-pied sur l'avenue Trudaine, seule artère un tantinet bucolique de l'arrondissement. Il aurait pu mettre les bouchées doubles, disposant d'une bonne quarantaine de places assises, mais a opté pour une formule free style : dix-huit convives seulement en deux services (19 heures et 21 heures 30), le bar et les tables extérieures étant consacrés pour se sustenter aux cocktails maison accompagnés de petites assiettes, ces dernières en gestation actuellement avec anchois cantabriques, terrine maison... Formé à l'école Robuchon, il avait développé un style particulier dans son adresse précédente, menu unique et assiettes missiles, où il n'était pas rare que leur contenu, qui pouvait très bien ne pas être celui de votre voisin, changeât en cours de repas. Souvent déconcertant, si ce n'est que le chef s'en sortait de par son talent. Ici, il prend le temps de peaufiner ses compositions, plus complexes et personnelles qu'auparavant, soigneusement pensées, équilibrées, avec quelques références à ses racines (mijinko, graines de légumes japonais, crème de yuzu). Car dans le fond, il reste un classique, en témoignent une canette saignante et son jus de carcasse, ou une lotte au safran et jus de moules. Et évite les dérapages intempestifs d'une surenchère de produits dans une même assiette (le thon est un bel exemple d'intelligente concision), afin que leur dispositif rationnel aille de pair avec une certaine sensualité. Gilles Dupuis
Madeleine cacao et anchois en amuse-bouche (délicieuse) - Thon rouge cru, pistaches, dés de granny, pickles de raisins blancs et crème d'oignons blancs - Morilles, artichaut, émulsion d'échalotes, os à moëlle et foie gras - Langoustines panées au mijinko, lentilles croquantes, yaourt grec et purée de betteraves (cette dernière nullement indispensable) - Cabillaud et crème au Noilly Prat, chou kale croquant et graines de légumes japonais - Canette et son jus, purée de panais, carottes, navet et raviolis aux épinards au bleu (dont on ferait bien tout un repas) - Glace à la reine des prés, agrumes, crème de yuzu et coulis passion.
Condesa (La)
La Condesa a quitté la petite salle de ses débuts pour s'installer dans la même rue deux numéros plus bas.
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Chenapan
Même si l'on ne goûte guère le menu unique et imposée, on s'y soumet sans peine dans un restaurant de poche où la gestion d'une carte ample semble difficile.
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Aspic
Un seul service avec le choix de l'heure (19 h 30 ou 21 h), une dizaine de tables seulement et une obligation bien méritée, celle de penser à réserver longtemps à l'avance car l'adresse est courue.
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Cuoco Galante (Il)
Pizza et mozza, basta ?
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Pétrelle
Le décor qui accueillait Madonna et autres stars à la recherche d'un lieu confidentiel et so frenchy, a changé.
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Jujube
Une adresse qui raconte une histoire. Celle de Sanda D. Wanda, né au Togo, formé dans une école hôtelière en Italie et désormais installé en France.
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