Capitaine
Bistrot

Capitaine

Un des meilleurs bistrots de la ville

Capitaine tient le cap avec talent. Décor brut à l’élégance discrète (couteaux gravés, comptoir doré, …). La formule du déjeuner attire quand la carte du soir est vite plébiscitée. Le chef Baptiste Day joue avec les herbes (livèche sur la soupe d’agrumes), les couleurs (rouge des betteraves et le sang du pigeon), les textures (ceviche de maigre taillé comme des sushis). Son passage à l’Ambroisie voisine, à l’Astrance, à l’Arpège et son travail avec Tatiana Levha se retrouvent dans ses assiettes. La pointe de fleur de sel sur le chou au chocolat redonne du peps, la cuisson au barbecue des asperges blanches au beurre noisette emballe les papilles, le piment réveille subtilement le poisson cru (bonite, maigre, …). Ce jour-là un brebis corse s’invitait près des desserts. Ne soyez pas inquiets si la plupart des vins proposés n’ont pas d’origine contrôlée (VDF), ils permettent de découvrir le travail de vignerons souvent méconnus et de voguer hors des sentiers battus. Équipe en salle professionnelle. Rare dans le quartier.


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Bouillon Pigalle
Bistrot

Bouillon Pigalle

Un bon bistrot

Créé voici à peine deux ans par Guillaume et Pierre Moussié, Bouillon Pigalle s'inscrit déjà comme une institution remarquable, proposant une ambiance authentique du siècle dernier. Une fois passée la file d’attente (qui peut être rapide en semaine vers 12 H 20/30), on s’engouffre, sans réservation, dans un espace clair, distribué sur deux étages (semi-ouvert au 1er étage), rythmé par des banquettes, animé par des serveurs efficaces et garni d’habitants du quartier, de curieux venant du tout Paris et de touristes bien informés. Les plats de grand-mère sont tous bien pensés, de l’œuf mayonnaise qui a remporté l'édition 2019 du championnat du monde 2019 organisé par l'ASOM, jusqu’à la verticalité spectaculaire et régressive de la profiterole, en passant par l’excellente bouchée à la reine légère et suave. Un rapport qualité prix imbattable. La carte des vins propose un choix très limité dans les appellations, mais grand dans les contenants ("à la verse", du quart au Jéroboam pour chaque mention). 


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Osteria Ferrara
Restaurant

Osteria Ferrara

Avec son beau carrelage au sol, ses boiseries et sa décoration qui associe touches anciennes et contemporaines, cette antre de la gastronomie italienne cultive un certain charme, et ce malgré la musique "rock à billy" à contre-temps diffusée. Fabrizzio Ferrara, le chef, travaille des produits d'exception qui viennent quasi-exclusivement de son pays d'origine, respecte les fondamentaux tout en y ajoutant un soupçon d'audace. La bruschetta de sardines et ricotta est flanquée d'un duo complice citron / oignon rouge (cipolla di Tropea exactement) des plus réussis. Quant au risotto à la consistance crémeuse sans être étouffante, il se mêle aux Amonites des Césars.  C'est aussi l'occasion de découvrir des vins nature de la Botte, le sommelier en salle se faisant un plaisir de vous faire voyager. Un service efficace permet à cette osteria de respecter les traditions sans jouer les clichés.


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Elmer
Restaurant

Elmer

Un bon restaurant

Et soudain, le foie de veau ! Les amateurs comprendront l’intense plaisir de découvrir ce plat dit canaille dans une version haute en couleur, avec carottes et cerises posées sur une céramique rehaussée de bleu, et servi dans un cadre scandinave ostensiblement élégant. Proposé grillé, il attestait d’une formation solide et d’une personnalité trempée. D’autant qu’il était enfin permis de saucer avec une tranche du précieux pain maison. Quant à notre dessert, à base de fraise, il était, contre toute attente, pas si léger ou anodin que cela et propre à combler un bec sucré. Présent dans sa cuisine ouverte, mais discret, Simon Horwitz trace sa route de chef, suivant son cap, à son rythme et dans son coin. Chacun à sa place : face aux clients, ses serveurs enthousiastes, plus ouverts, voire franchement sympas, se chargent de jouer les apôtres d’une cuisine engagée et prometteuse. Le soir, la carte plus sophistiquée donne envie d’inviter sa tribu pour célébrer autour d’une longue tablée le plaisir de redécouvrir les plats de toujours, au goût du jour.


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Etsi
Restaurant

Etsi

Adresse reposante, salles claires, terrasse et présentations soignées. Des mezzes à partager que complète aussi l'ardoise du jour, produits en direct de la péninsule grecque et carte des vins tout aussi bien achalandée. Service charmant. 


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Bouillon des Vignes
Bistrot

Bouillon des Vignes

Un bon bistrot

Finie la bistronomie de l'ancien Wim à Table et place désormais à un authentique bouillon. Rien de triste dans cette "adresse économique", la fresque célébrant les gueuletons à la française signée du talentueux Gab ou les carreaux de céramique et faïences fines sur les tables mettent en scène une sincère joie de vivre. Et accessible, avec des entrées à partir de 3,50 euros ou des plats qui plafonnent à 15 euros comme l'excellent tartare de bœuf aux œufs de hareng. Le talentueux chef belge des Batignolles réussit cette prouesse sans pour autant renoncer à des produits de qualité dans ses assiettes. Il a plus d'un tour dans son sac pour réussir cette gageure économique, privilégiant mêmes garniture et sauce pour la plupart des plats, ou simplifiant dès que possible cuissons et dressages par exemple. Le poulet en crapaudine facturé 12 euros montre l'exemple, peau dorée et croustillante devenue aujourd'hui si rare, et mélange de câpres, cornichons et citron pour apporter le pep's et la gourmandise nécessaires. On citera aussi la fondante poitrine de veau cuite au barbecue ou l'agneau de lait rosé agrémenté d'une revigorante vinaigrette. Comme le plaisir ici ne connaît pas vraiment de limites, on tartine et on sauce avec le pain de Thierry Breton et on trinque allègrement avec une sélection de vins parfaitement choisis. À la différence des autres bouillons parisiens, la réservation est ici possible et recommandée. Arnaud Morisse


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Kitchen Ter(re)
Restaurant

Kitchen Ter(re)

Un bon restaurant

Le jeu de mot est habile : Ter pour désigné la troisième adresse du chef William Ledeuil et Terre pour esquisser ce qui caractérise la carte : des plats -de résistance - essentiellement composés de pâtes produites à partir des blés endémiques du « paysan, meunier et boulanger » Rolland Feuillas. Ensemble, ils ont choisi une demi-douzaine de pâtes courtes (dentelle, coquillette, girollette…) que le chef Bruno Laporte, fidèle de William depuis plusieurs années, cuisine à la manière d’un plat en sauce. Ici, les saveurs se tournent d'avantage vers l’Asie que l’Italie, avec force lait de coco, satay, curry, herbes aromatiques, agrumes, bouillon thaï… qui viennent offrir un nouveau souffle à la pasta. Les entrées s’inscrivent dans le même registre de saveurs chères à William Ledeuil, mais cette fois-ci sans les pâtes, laissant la place à des produits d’une indéniable fraîcheur. Depuis quelques mois, Eric Bruyelle, compagnon des débuts de Ze Kitchen Galerie, a repris la direction de l’établissement : un atout de taille pour l’adresse qui peut sans hésiter revendiquer un accueil comme un service plus que parfaits.


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Pantins (Les)
Bistrot

Pantins (Les)

Un bon bistrot
♥︎

Adresse plus que recommandable, cantine au déjeuner et table plus ambitieuse le soir, avec une carte qui privilégie les produits de qualité tout en sachant les mettre en valeur avec tact et pertinence. Un éloge de la simplicité d'autant que la cave plutôt bien fournie et intelligente dans ses choix permet d'heureuses associations. 

 

 


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Cuoco Galante (Il)
Restaurant

Cuoco Galante (Il)

Pizza et mozza, basta ? Leur déferlante et leur omniprésence ont fini par occulter que la cuisine italienne demeure l'une des plus intéressantes qui soit, de par sa richesse régionale et l'habileté qu'ont certains à la réinterpréter. Il Cuoco Galante se love dans cette niche, où la surprise et la séduction sont de mise, au gré d'un turn over de chefs, souvent talentueux. Ne serait-ce que par une configuration décorative personnelle et sans folklore (murs et banquettes d'un bleu abyssal, rythme de discrets éclairages, sol de de béton brut, tables en marbre...) et une carte qui, entonnant pourtant des classiques, ne manque pas d'impertinence, comme ce tiramisu de champignons, ce bar en calzone ou ce risotto milanese, surprise d'osso-bucco et de réglisse. Dans cet ordre d'idée, la douce porchetta, maison, n'est pas de porc mais d'agneau, et le « souvenir » de la cassata sicilienne du chef Pasquale s'incarne en un édifice gourmand, avec base de petite crêpe, sorbet citron, éclatants fruits confits et crème fouettée. Mieux, le hasard saisonnier nous a valu une éblouissante mise en scène de blanc de faisan (un gibier peu passionnant en raison de son absence habituel de saveur) à la peau caramélisée, jus de carcasse au pin, purée de châtaigne, coing rôti et renversante tourte de cuisses, abats et lard fumé, digne d'une table gastro... française (le chef étant passé par le Royal Monceau). Mais l'accent transalpin demeure cependant au plus près dans le menu déjeuner (morue, sauce de chicorée et oignon aigre-doux, fusilli maison alla puttanesca et crème de burrata, crème glacée à la bergamote, mousse de ricotta et sbriciolona, un immémorial sablé lombard). Gilles Dupuis.


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Drugstore (Le)
Restaurant

Drugstore (Le)

Adresse mythique s'il en est, sanctifiée pour ses "minets" par Dutronc, ce Drugstore a connu une nouvelle (une de plus ?) mue. Indéniablement, la partie restaurant vise une clientèle haute gamme à la fois par son confort de salle, ses ambitions culinaires (conseillées par Eric Fréchon) et ses prix! Cependant à la lecture de la carte, on frise l'overdose: pas moins de trente propositions de snacking, plus d'une quarantaine pour le restaurant (avec viandes de collection telles que wagyu nippon et angus irlandais), sans omettre les douceurs de l'après-midi et les coupes glacées signées Philippe Faur. On pourra, prudemment, se rabattre sur les "signatures" hors du temps de ce qui fit le Drugstore au départ, hamburger et glaces, mais cependant avec le risque de déception. La carte des vins est exemplaire, sachant proposer des "petits" crus savoureux (Révelette en provence, La Liquière en faugères...), et de belles bombes (Clos des Papes en châteauneuf et meursault de Lafon par exemple). Ah oui, faites un petit tour côté épicerie, il y a là une petite cave illustrée de flacons parfaitement choisis et accessibles à toutes les bourses.


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