Kalypso (en réalité avec un C), nymphe tombée amoureuse d'Ulysse, le retint sept ans dans ses filets, nous narre l'Odyssée. Du coup, l'enseigne colle parfaitement au concept marin du lieu, aux coloris pimpants et à la cuisine-comptoir ouverte où s'affaire le personnel. Effectivement, le rayon iode est pétulant, grâce à l'imagination d'un jeune chef passé par le Chateaubriand, usant du cru (ceviche, sashimi, tartare..), du-mi-cuit (tataki) et du cuit (grondin, Saint-Jacques...) et surtout d'une impressionnante palette de fruits, épices, légumes, et plus particulièrement d'empreintes asiates (kalamansi, saté, soba...). Très plaisant et fait maison jusqu'au bout (bulots cuits sur place, soupe de poissons, taramas...). Il manque cependant un poil de relief dans la carte de vins.