Shirvan
Restaurant

Shirvan

Sous la houlette d’Akrame Benallal, le Shirvan occupe une place à part parmi les restaurants dits exotiques en proposant une cuisine épicée, métissée, ensoleillée et un joyeux mix d’inspiration, à savoir pays du Levant, Asie centrale ou Inde. La décoration contemporaine et l'ambiance orientale invitent à se poser au comptoir devant la cuisine ouverte ou à s’installer confortablement sur les banquettes colorées. La carte, bien composée, s’offre à tous les goûts. On prend plaisir à choisir un menu ou à se laisser porter par une multitude d’entrées pour composer son propre repas à la façon d’un mezze. Chou fleur rôti, condiment tahiné et fleur d’oranger, chermoulah d’huîtres ou encore home « mous » maison constituent autant de curiosités à accompagner des pains faits mains et cuits au four Tandir. Quant aux plats, ils proposent une belle variété d’assaisonnement azéris de type kabab délicieusement parfumés, sans oublier l’épaule d’agneau en croûte de lait qui connaît de nombreux fidèles ou les accompagnements souvent inédits à Paris, galette de riz Tedec d’iran ou riz rose de Kerala notamment. Parmi les desserts, le millefeuille aux bigaradier monté sur pâte filo, la brioche Lamona et le sorbet de grenade fraîche constituent des incontournables du lieu. A noter le bar tender et une belle offre de cocktails maison.


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Bélisaire (Le)
Bistrot

Bélisaire (Le)

Un très bon bistrot

Matthieu Garrel explore avec un plaisir non dissimulé les délices de sa Bretagne natale. La mer - beaux poissons, oursins, huîtres et homard - est omniprésente à sa carte ce qui ne veut pas dire qu'il néglige la terre. Tout au contraire, les viandes et volailles sont de grande qualité et le chef cuisine les légumes avec passion ce qui donne aux assiettes de plaisants parfums de saison. Les desserts ont ce petit plus qui font aussi la différence d'un bistrot l'autre. La carte des vins est construite avec intelligence et Patrice Tellier, le directeur de salle, qui la connaît sur le bout de la langue, est toujours de bon conseil. L'addition, même avec quelques suppléments aux menus, reste raisonnable.

 

 


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Avant-Comptoir du Marché (L')
Bistrot

Avant-Comptoir du Marché (L')

Un bon bistrot

Le sympathique et médiatique chef d'origine béarnaise, Yves Camdeborde, continue son expansion dans le quartier Saint-Germain pour le bonheur des gourmands qui ne veulent pas se ruiner. Son Avant Comptoir du Marché, décliné aussi en Avant Comptoir de la Mer, a tout bon : sélection de vins abordables, portions façon tapas et coude à coude au long comptoir façon troisièmes mi-temps. Un air de fête comme à Bayonne ou dans le Casco Viejo de San Sebastian, et on fait son choix en levant la tête parmi la cinquantaine d’étiquettes. Les produits de la mer ne sont pas absents (brandade, chipirons, poulpe, crevettes au lait de coco…) mais c’est la viande qui domine et fait de l’œil derrière les vitrines réfrigérées, en particulier le cochon, le noir de Bigorre. C’est le porc qui règne en star aussi dans la déco, en sculpture, en photo de charme, en nature morte…


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Petits Princes (Les)
Bistrot

Petits Princes (Les)

Un très bon bistrot

Au déjeuner comme au dîner, ce bistrot-restaurant joue à guichets fermés. Rien d'étonnant à cela : le chef, Rémy Danthez, s'améliore d'année en année et son travail parfaitement relayé en salle par Arnaud Duhem, le maître des lieux, finit de convaincre ceux qui auraient encore des doutes sur la qualité de sa cuisine. Suresnes peut s'enorgueillir d'avoir ici l'une des adresses les plus pertinentes dans le registre bistronomique du département. Rémy, jeune, créatif, défenseur des produits de saison et partisan d'une carte courte, peut aussi compter sur une sélection des vins souvent étonnante et aux jolies surprises comme ce beaujolais blanc de chez Jean-Paul Brun. 


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Bistrot Pierre Lambert (Le)
Restaurant

Bistrot Pierre Lambert (Le)

Un bon restaurant

Le nom du lieu revendique l’appartenance au monde des bistrots. La salle au design épuré, simplement meublée mais suffisamment aérée pour ne pas s’inviter dans l’assiette du voisin le confirme. La table en revanche mérite la tour Eiffel qui récompense le "bon restaurant". Le chef Pierre Lambert, self made cuisinier, n’a pas fait ses classes chez les grands. Il a joué les GO au Club Med, a cuisiné chez Coste et a même tâté de la restauration collective avant de devenir chef au Carte blanche, rue Lamartine à Paris. Sa cuisine est intuitive, raffinée, haute en goûts, de haut vol. Rien n’est banal ici, tout est raffiné et surtout ludique. À commencer en amuse-gueule par une interprétation magistrale du hamburger, frite déstructurée et sorbet au Coca-Cola qui pourrait inspirer une célèbre chaîne américaine avec un M pour enseigne. Le gastronome en culottes courtes de la table d’à côté l’a confirmé. Puis on voyage avec l’œuf tacos et son bouillon disparu, l’asperge en tempura, le sashimi de bonite et de foie gras sauce miso et yuzu, le bœuf simmental sauce cambodge et ses chips de riz. Retour dans l’hexagone le temps d’une tombée de cabillaud au beurre blanc, classique et précise. Puis cap à l’est avec la forêt noire revisitée et sa crème de lait mousseuse qui montre que l’imagination débordante du chef ne se cantonne pas au salé. Rien d’étonnant à ce que le facétieux Jacques Décoret à Vichy ait été le mentor du chef. La carte des vins joue le bio, les références pourraient être mieux sélectionnés mais on peut se raccrocher à quelques réussites. L’entrée et le plat vous coûteront 38 € au déjeuner. Le soir, les formules en trois, quatre ou cinq plats sont tarifées de 46 à 62 €. On s’ennuierait en banlieue ? Pas chez Lambert.


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Montcalm
Bistrot

Montcalm

Un bon bistrot

À l’exception d’un bout de mur bleu canard et d’un comptoir au plateau en marqueterie marquée par l’âge, la déco est un peu couleur muraille: William (dans la cambuse) et Guillaume (en salle) ne semblent pas avoir mis tous leurs sous dans les rideaux. Ils se rachètent largement avec leurs assiettes. Au déjeuner, cantine de voisinage avec des propositions à prix serrés et choix tout aussi réduit (entrée et dessert imposés, choix entre deux plats). Le soir, cuisine dans le même style, carte un peu plus étoffée (trois entrées par service), nettement plus chère (carte environ 45€). Mais toujours de la fraîcheur, de bons produits, des goûts taquins (crème de curcuma, glaces au chèvre, au yuzu, à la chartreuse, pannacotta à la badiane), des cuissons au trébuchet. Choix de vins tendance « nature » souvent personnel et intelligemment commentés. 

 


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Jouvence
Bistrot

Jouvence

Un des meilleurs bistrots de la ville

Superbe écrin pour ce bistrot que cette ancienne pharmacie dont on a intelligemment préservé boiseries, carrelages et monte-charge à poulie, simplement réhaussé de tables et d'un comptoir en marbre et cuivre. Plaisir des yeux donc et du palais, grâce à la précision des assiettes du chef, toujours séduisantes, jamais aventureuses, Même si, confessons-le, notre plat principal, n'avait pas la prestance de l'entrée et du dessert, par manque de sel et d'un peu d'iode. La sélection de vins, fortement nature et bios, est elle aussi d'une intéressante conception, favorisant les "déclassés" (vin de pays).


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Radis Beurre (Le)
Bistrot

Radis Beurre (Le)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Ah, si tous les restaurants parisiens démontraient la même rigueur, la même régularité, bref le même sérieux que ce bistrot de quartier. Bon pain, bon beurre, produits de saison, travaillés avec une gourmandise communicative et un brin de fantaisie. Le jus de cuisson accompagnant l’agneau frise la perfection, on s’en voudrait aussi de laisser la moindre goutte de crème de petits pois associée au bar. Cerises burlat vinaigrées, huile fruitée, chaque ingrédient a sa personnalité. Un rêve, ce Radis Beurre ? Avec un peu moins de raideur dans le service, Jérôme Bonnet offrirait une satisfaction totale, et pas seulement celle d’un bon élève.


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Os à Moelle (L')
Bistrot

Os à Moelle (L')

Un bon bistrot

Passée pour disparue après sa vente par Thierry Faucher en 2011, cette adresse fut ressuscitée trois ans plus tard une fois rachetée par… ce même Thierry. Un coup de boomerang salvateur pour une cuisine bistronomique exemplaire que cet élève de Christian Constant et cousin "de brigade" avec Camdeborde a su imposer dans le quartier. Le chef n'a qu'une ambition : régaler ses convives quel que soit leur budget. D'où la renaissance également de La Cave de l'os à Moelle juste en face, aux tarifs plus doux mais d'une convivialité bien réelle.


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