Nepita
Restaurant

Nepita

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Amandine Chaignot continue son implantation en France après s'être fait remarquer à Londres. Pour l'Hôtel Florida - 4 étoiles au compteur - elle compose une carte sur mesure. Avec éclat et, à la clé, une ode à la cuisine méditerranéenne, simple et gourmande. Dans un écrin cosy qui n'est pas sans rappeler les palaces de la côte d'Azur, on baguenaude nonchalamment parmi les saveurs du sud, portées par des produits de qualité. La salade niçoise, incontournable du registre, se montre exemplaire avec tomates émondées, haricots verts croquants, œufs durs cuits à la perfection, olives de Kalamata et fines lamelles de thon marinées à l'huile d'olive. Rien de sorcier non plus quand on s'attaque au beau faux-filet, viande d'exception cuite comme demandée et accompagnée d'une petite sauce chimichurri réussie. En dessert, une réjouissante fraise melba vient couronner ce repas élégant. 


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Fana Bistro
Bistrot

Fana Bistro

Un des meilleurs bistrots de la ville
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Dans cette toute nouvelle rue piétonne, un nouveau bistro vient d'ouvrir avec à sa tête une association de deux chefs de talents, l'un pour la partie salé et l'autre pour les gourmandises sucrées. Belle terrasse évidemment qui donne envie de s'y installer tranquillement mais la salle moderne possède elle aussi un certain charme. Ici, au service, on connaît son affaire et la présentation des mets et vins se fait avec passion et fluidité. Dans les assiettes, on se situe bien dans notre époque où de beaux produits sont magnifiés grâce à des préparations relevées. Une magnifique tomate ancienne adoucie avec un caillé de chèvre, remontée avec une sauce green zebra et des noix envoûte le palais. Le veau lui, effiloché puis snacké s’accommode de la douceur du brocolis et de la puissance d'un jus corsé, le tout avec une sauce à la moutarde violette qui vient équilibré le tout tel un juge de paix. Le poisson à la cuisson parfaite baigne gentiment dans une sauce concombre emplie de fraîcheur que viennent accompagner des haricots verts frais légèrement croquants et des cocos de Paimpol fondants. Mais c'est au dessert que tel un tremblement de terre on est saisi. Le chef Jorice Sardain, passé à bonne école chez Cédric Grolet, nous a proposé un redoutable Paris Brest. Un véritable concentré de praliné dressé minute pour en conserver la croustillance. Faim ou pas, on dévore vite cette petite merveille. Du pain - Poujauran - au café - Lomi - rien n'a été laissé au hasard ici jusque dans la carte des vins où la courte proposition réunit des crus de caractère, nature ou pas, qui s'accordent impeccablement avec la cuisine du lieu. Une adresse qui peut vite devenir un point de rendez-vous des gourmets du 18ème arrondissement et même d'ailleurs.


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Calice
Bistrot

Calice

Un bon bistrot

On n'arrête plus Thomas Legrand ! Après nous avoir enchanté avec Narro puis Baillotte, il ouvre une nouvelle adresse dans le 5ème arrondissement parisien qui avait tendance à s'endormir. Prenant place de feu Le Bel ordinaire, on y conserve sa belle cuisine ouverte et son comptoir, et on ouvre l'espace pour la salle du fond. Aussi, une petite décoration plus chaleureuse est la bienvenue ! En ce dimanche soir, la salle affiche complet pour déguster des assiettes de partage préparées par un duo franco-japonais. Dorade marinée, ramen marinée (dashi truffe et poitrine de cochon), ou échine de porc au bichotan, l'alliance du terroir français grâce à un sourcing précis et des techniques nippones parfaitement maîtrisées fait bon ménage, même si on peut noter un petit manque d'équilibre sur certaines préparations. Nul doute que le rodage terminé, on obtiendra une totale satisfaction ! On s'amuse tout de même à saucer avec entrain et gourmandise avec le joli pain de Thierry breton de généreuses sauces plutôt réussies dans chaque assiette. Mais incontestablement, les amateurs de vins ont de quoi trouver leur bonheur. On ne cherche pas ici systématiquement du vin nature comme maintenant trop souvent à Paris, mais le maître des lieux sait comme peu dégotter des domaines éclatants de personnalité et de saveurs. Un menu déjeuner fait figure de bonne affaire dans le quartier.


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Chardonnay (Le)
Bistrot

Chardonnay (Le)

Un bon bistrot

Dans le quartier Montorgueil, on passe s’accouder au comptoir du Chardonnay. Nouveau-né de la famille Dumant, déjà aux manettes de nombreuses autres tables branchées nostalgie avec l’Auberge bressane, Aux crus de Bourgogne, Aux bons crus, Les Marches, ce Chardonnay se pare des attraits du genre (banquettes en moleskine, tables hautes en bois, miroirs illustrant les vignobles…) pour proposer une carte de classiques franco-français réconfortants qui rappelle les buffets de gare de la grande époque. Des hors-d’œuvre (œuf mayo ou meurette, charcuterie, tartine de rosbif mayo comme à la maison…) aux plats (croque-monsieur, poulet rôti, tartare de bœuf, assiette anglaise… avec une prédilection pour la truffe, qui s’immisce un peu trop en cette saison estivale), on se régale le midi de mets réconfortants, mijotés ou terroir, comme ce bœuf bourguignon, réminiscence du plat d’enfance, bien saucé, aux lardons dodus, champignons et oignons grelots, accompagné de coquillettes. Le soir, le lieu se prête aussi aux entrées partagées escortées de cocktails (à partir de 12 euros à la carte), sur une table en terrasse dans la rue semi-piétonne qui s’y prête parfaitement. Un bémol pour la carte des desserts, très – trop – classiques ou riches (fondant au chocolat, baba au rhum ou pain perdu) et un bon point pour la formule déjeuner en semaine à 18 euros avec entrée et plat. Sandrine Lefebvre


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Pristine
Bistrot

Pristine

Un bon bistrot
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Les travaux engagés sur toute la chaussée n'invitent pas forcément à s'arrêter… Dommage, car le duo aux manettes de ce bistrot, lui en cuisine et elle en salle, ne ménage pas ses efforts pour accueillir avec sourire et prodiguer de nombreuses attentions aux clients. L'ancienne cave à vins a gardé son long comptoir qui dissimule à peine les caves réfrigérées pour les bouteilles. Avec ses murs bruts et ses luminaires dans l'air du temps, on s'y sent forcément bien, vite un peu comme chez soi… En revanche, parti pris plus osé dans l'assiette : légumes et produits de la mer à l'honneur remplacent ici la viande vite délaissée. Le chef aime apporter sa touche personnelle à des bases bistrotières classiques. Le piment parfaitement dosé relève une simple vichyssoise agrémentée de coques et de moules. Comme la harissa fait bon ménage avec de la tomme fraîche et sèche de brebis. La dorade, proposée en filet entier, à la chair encore nacrée, trouve son contre-point grâce aux suprêmes d'agrumes, tandis que la tarte fine croustillante joue avec les saveurs terreuses de la betterave et celles fumées d'une crème délicate. C'est bien vu, toujours équilibré. Les vins naturels et sélectionnés dans le cadre d'une courte carte efficace trouvent sans problème leur place. Arnaud Morisse


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El Dorado (L')
Restaurant

El Dorado (L')

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Si vous cherchez une terrasse intimiste, calme, reposante, au charme romantique indéniable, nous avons trouvé votre ElDorado. L'ancien bistrot des Dames reconverti en hôtel luxueux jouit d'un emplacement de choix avec sa cour intérieure arborée. Un lieu à l'écart du temps à l'image aussi de la carte qui multiplie  les classiques intemporels - œufs mimosa, tartare, sole meunière... - avec une touche contemporaine bienvenue. Les escargots garnissent une brioche en forme de couronne qu'un peu de citron confit vient corriger l'équilibre sinon trop gras. Le vol-au-vent, d'un diamètre imposant, est garni de coques, moules, dorade, haricots verts et champignons qui pourront composer tout un repas. Le service au choix des nombreux pains (en partie maison) donne à la salle un supplément d'attentions. La carte des desserts, généreuse, fait aussi honneur à la tradition, millefeuille vanille, tarte à la framboise et estragon ou clafoutis aux abricots bien de saison. La carte des vins joue sans surprise la sécurité avec de jolis noms et des tarifs qui s'envolent pour les plus belles références bordelaises (Pontet Canet, Palmer) ou bourguignonnes (Rémi Jobart, Antonin Guyon).


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Andouille (L')
Bistrot

Andouille (L')

Un très bon bistrot
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Il y a des endroits comme ça, où l'on se sent bien immédiatement, à la fois calme et vivant, sobre et chaleureux. Le menu de ce bistrot bien français vous fait de l'oeil à chaque ligne. Ici évidemment, l'andouille (de Guémené cela va sans dire) s'impose, servie avec des grattons de cochon fondants et une purée dite "ménagère". Elle résume l'esprit canaille que défend ce chef ayant ses armes aux côtés de Thierry Breton, exigeant quant à la qualité des matières premières et de l'exécution. Dans des registres différents, on se régale avec les couteaux gorgés d'iode et préparés avec de l'anis de Pontarlier, comme avec le carpaccio de pied et oreille de cochon servi avec une salade de pourpiers et rémoulade bien relevée. Cette parenthèse d'un bonheur simple et généreux se prolonge jusque dans le choix du pain (Manzagol) ou du café (Plaine d'Arômes). La courte carte des vins ne laisse rien au hasard non plus : sous ses atours de simplicité se cache une sélection quasi-imparable, à commencer par les morgons de chez Marcel Lapierre.


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Garum
Restaurant

Garum

C’est au bout de la longue rue Sedaine que se situe ce repaire sarde qui ne paie pas de mine. Le resto de poche possède sa terrasse, adéquate en ce jour de juin aux faux airs de 15 août tant le quartier se devine calme. La chaleur, les odeurs, le territoire italien est bien là, ce que confirme la carte avec pastas à gogo proposées au déjeuner. Elles font toutes envie : variées, faites maison, à la cuisson parfaite… On ne saurait trop vous conseiller les raviolis sardes, spécialités de la maison, farcis de purée de pommes de terre à la menthe et pecorino, recouverts d’une sauce tomate – plutôt liquide comme une soupe – avec tomates cerises et parsemés de copeaux de parmesan, cuits à la minute. Le restaurant se remplit, l’ambiance monte d’un cran, jusqu’à se laisse bercer par cette touffeur, le murmure de la ville et la playlist branchée sur Radio Nostalgie… Le service toujours alerte et souriant propose la carte des dolci avec un tiramisu, dense, peut-être un peu trop, jusqu’à manquer de moelleux. Le menu du déjeuner facturé à 19 euros n’a pas d’équivalent dans le quartier. Et la carte du soir donne la part belle aux poissons, que le chef adore cuisiner. On serait bien resté l’après-midi à discuter, légèrement engourdi par ce repas copieux, la chaleur et la musique en fond… comme à l’ombre d’une place à Cagliari. Séverine Lefebvre


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Rosette
Bistrot

Rosette

Un bon bistrot
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Serait-ce la fin des jours tranquilles à Clichy? Depuis quelque temps seulement, ouvrent dans ce désert gastronomique des bistrots comme on les aime. De la chaleur, de la convivialité et, plus que tout, du bonheur dans les assiettes. Dans cette adresse de poche qui s'articule autour d'un comptoir derrière lequel le chef Arthur officie, on s'y sent bien. L'aménagement rassure en mélangeant modernité et antiquités bien choisies comme les faïences et le vase trônant au milieu de la bibliothèque. Camille en salle, participe à cette atmosphère joyeuse, de l'énergie, de l'entrain et un sourire toujours présent. Les plats concoctés bénéficient de ce petit twist qui ravive les papilles : vinaigrette moutardée sur de jeunes carottes fanes justement rôties, quinoa travaillé avec des dates et du cumin pour accompagner une épaule d'agneau cuite plusieurs heures à basse température ou citron associé à une viande de bœuf coupée au couteau pour un tartare relevé. Le cœur et la passion sont aux commandes sur le menu comme sur la carte des vins. Camille a constitué une cave impressionnante avec des domaines trop rares en restauration et des pépites à découvrir. Si l'on rajoute à ça un détonnant menu carte blanche servi midi et soir à 38 euros seulement, Rosette est à la fête ! Arnaud Morisse 


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