Coretta
Restaurant

Coretta

Un bon restaurant

Cet établissement ouvert en 2013 par la surdouée mexicaine Beatriz Gonzalez mérite le déplacement, même si votre centre de gravité se trouve loin du quartier des Batignolles. Déco branchée, vaisselle design (en grès, en porcelaine, en bois), service sympathique façon bistrot, cuisine soignée façon gastro. Graphiques, les assiettes éclatent de couleurs et de saveurs, à l'instar de la seiche grillée aux haricots, à la soubressade et à la pêche, une entrée magnifique et si généreuse qu'elle aurait pu être proposée en plat. Les amateurs de nobles abats doivent impérativement goûter le ris de veau "crousti-fondant", plat signature de la cheffe, que l'on retrouve d'ailleurs dans son autre restaurant, le Neva Cuisine (rue de Berne). 

 


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Escargot 1903 (L')
Restaurant

Escargot 1903 (L')

À quelques minutes à pied des tours de la Défense, la maison de Yannick Tranchant se montre toujours aussi hospitalière, terrasse confortable, décor soigné et reposant. L'offre se limite désormais à un seul menu avec pas moins de cinq étapes qui permettent d'apprécier le savoir-faire du chef-pâtissier devenu cuisinier. Beaucoup de recherche dans les assiettes et des compositions généreuses (trop ?) auxquelles semblent désormais habituées les entreprises au déjeuner comme la clientèle privée au dîner. Rien à redire sur les asperges ou sur la raviole, mais l'œuf accompagné de patate douce jouait dans une douceur excessive et manquait de pep's. Accueil et service en salle professionnels. Cave enthousiasmante avec un choix méticuleux de vignerons de qualité.

  

 

 


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GrandCœur
Restaurant

GrandCœur

♥︎

Difficile de trouver meilleur emplacement : Grand Cœur occupe dans ce Marais historique une partie du rez-de-chaussée d'un l’hôtel particulier qui accueille depuis toujours le Café de la Danse. Dès les premiers rayons de soleil, on y dresse des tables dans la cour jusqu' à en faire le spot ultime pour un déjeuner ou un dîner en plein air. Autre bonne nouvelle, l’adresse n’affiche aucun jour de fermeture hebdomadaire et fait largement tourner sa carte au gré des saisons et des arrivages en direct de petits producteurs. C’est au duo constitué de Julien Fouin et de Ludovic Dardenay - associé pour l'occasion au chef argentin Mauro Colagreco, largement célébré pour son Mirazur à Menton - que l'on doit ce repère aux saveurs métissées. Il n’est pas question d’un petit Mirazur, d’une table argentine ou bien encore italienne. Parlons plutôt d’une brasserie contemporaine aux accents du sud que le chef exécutif, Nino La Spina, d’origine sicilienne, faire vivre avec brio au gré de produits parfois insolites à l’image de cette polenta de maïs Grand Roux endémique servie comme un plat principal avec un jus de morille.


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Villa 9 Trois
Restaurant

Villa 9 Trois

Un bon restaurant
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Aux commandes de ce vaisseau tout droit sorti d’un film de Rhomer, Camille Saint M’Leux, jeune chef au talent sur, offre une cuisine d’une précision horlogère qui manie avec brio les acides, les amers, la légèreté et la gourmandise. On arrive, apaisé par la verdure environnante, pour perdre toute notion de lieu. Le potager crache ses herbes aromatiques jusqu’à la cuisine du bout, ça sent la vérité dans ce que l’on va manger. La terrasse accueillante, fait office de paquebot, parquetée comme le Titanic des grandes heures, les lampions flottent sous de gigantesques parasols, le temps s’arrête, fait faim, fait soif. C’est parti mon kiki, la carte est alléchante comme un sapin le soir de noël, on a envi de s’y plonger en apnée et d’en sortir quelques heures plus tard. Deux menus, un en quatre temps à 59 euros et un en 6 temps à 79 euros sont proposés pour ceux qui ont le désir de se laisser porter par les produits du jour et l’émotion du chef. Quand à nous, carabins que nous sommes nous avons nager en eaux salées avec une araignée de mer décortiquée, une écume iodée, qui vous embellissent la bouche et vous transportent directement à Roscoff en première classe. S’en suit un homard bleu, on reste en Bretagne du coup, cuit comme on l’aime, ça claque sous la dent, une sauce suave pour embellir la jolie bête, on est bien. Pour moi un ris de veau généreux comme un édredon par grand froid, doré pour croustiller avec sa sauce à l’estragon et ses asperges croquantes, viendra scotcher mon sourire d’une oreille à l’autre. Et que dire des desserts, de ce chocolat régressif, à soigner la pus grande des déprimes ou de cette concentration d’herbes, aussi fraîche que la mer d’Iroise en avril, plouf plouf, on valide le tout, on s’en régale, bien aidé par un rully rouge de chez Dureuil Jenthial de haute tenue. Y’a eu des avants pour commencer, y’a eu des après pour terminer, assez malins pour nous réjouir, à vous d’aller les découvrir. Le service est à l’image du chef, bienveillant et tout en douceur, on repart heureux mais triste, les vacances sont terminées, zut. La Villa 9 Trois mérite le déplacement, le porte monnaie a bien maigri, elle est vivante, et nous le rend bien.


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Fred (Chez)
Bistrot

Fred (Chez)

Un très bon bistrot
♥︎

En quelques mois, Laurent Hullo a transformé Chez Fred en un bistrot qui lui ressemble, généreux et passionné. Le nouveau propriétaire aime la tradition et les plats qui la défendent au mieux. La salade frisée avec ses croûtons beurrés et dorés, ses lardons épais, son assaisonnement bien moutardé montre l'exemple. Comme la profiterole à la pâte à chou croustillante et nappée d'un onctueux chocolat chaud qui remplit l'assiette. Les pièces de viande restent incontournables, même si la carte joue aussi les saisons en invitant champignons, truffes ou asperges dans des préparations inspirées. L'arrivée d'un nouveau chef, Benjamin Lavenne, confirme l'enracinement du registre dans une cuisine bourgeoise, exigeante dans ses approvisionnements et défendue en salle avec un panache certain. En cave, Laurent a laissé de côté les beaujolais du passé pour privilégier les bourgognes et surtout les bordeaux, devenus trop rares à Paris. De jolis flacons qui expliquent pourquoi l'adresse intéresse les bons vivants de la capitale. Une nouvelle salle adjacente bénéficie d'un accès direct depuis la rue et sait accueillir dans un espace lumineux et confortable plus d'une trentaine de personnes. L'occasion d'agapes entre relations ou amis choisis. Pierre-Yves Chupin


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Entracte (L')
Bistrot

Entracte (L')

Un bon bistrot

Attention, adresse atypique, décalée dirait-on désormais, comme il n'en existe quasiment plus à Montmartre.... Imaginez une sorte de boudoir, où trône un gigantesque bouquet de fleurs posé sur un élégant comptoir années 60, des peintures et lithos (Gen Paul) de la Butte constellant les murs à foison, et un patron incarné, Gilles Chiriaux, un poil gouailleur, un poil nanti d'humour à froid, ubiquiste ou polyvalent, drivant l'accueil, le service et la cuisine, en unique capitaine à bord. Et qui entretient l'héritage de ses parents, fondateurs en 1963 de la maison. Un bistrot tellement pas toc que le maître des lieux ne fait que suivre une voie tracée, où l'ardoise du jour, estampillée sixtie's (forcément) se décline en salade aux lardons, fromage de tête, artichaut vinaigrette, carré d'agneau, rognon de veau moutarde, voire langue de veau, et crème caramel, auxquels une clientèle de fidèles rend régulièrement hommage. Nous, nous restons accrochés au steack poivre nantis de frites maison, servies au plat, absolument sublimes (coupées et tranchées mains au couteau, cuites en deux bains de friture) que vous pourrez faire précéder d'un maquereau au vin blanc, tout aussi hors du commun. Et tant que Gilles mènera sa barque, il en sera ainsi. Gilles Dupuis


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Bon Coin (Au)
Bistrot

Bon Coin (Au)

On éprouve une tendresse particulière pour ce "bistrot du coin" (c'est littéralement le cas) tenu depuis trois ou quatre générations par la même famille aveyronnaise qui garde le cap d'une cuisine familiale et ses prix bien en laisse (un peu plus chers au dîner). Ne pas s'étonner d'y retrouver tout le petit monde du quartier qui tient l'adresse pour providentielle, où ces habitués (retraités, bandes copains, ouvriers, etc.) sont parfaitement conformes à la sociologie populaire du quartier. L'attention du patron est telle que ses vins de propriétaires (quasiment tous au verre) sont aussi proposés en tarif low-cost, de 21 à 28 €, y compris pour le givry de Sarrazin ou le bourgogne rouge de Magnien.


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Petit Champerret (Le)
Bistrot

Petit Champerret (Le)

Un bon bistrot

L'affaire a été reprise en septembre 2018 par Brigitte Aubut qui arrive du Passage des panoramas. Elle a gardé l'esprit bistrot historique du lieu. Les prix ont été revus à la baisse, une bonne nouvelle, mais les prétentions aussi. Notre entrée du jour, un œuf mollet dans un ramequin, était surtout noyée dans le salé de la fourme d'ambert. En revanche, le plat, un onglet de veau tendre, était plus convaincant. Bonne formule déjeuner à 19 € quand, le soir, on dîne à la carte. Dommage que la liste des vins soit aussi famélique : treize références seulement sur une feuille A4 plastifiée, généralement sans le nom du fournisseur ni le millésime.


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Goupil Le Bistrot
Bistrot

Goupil Le Bistrot

Un très bon bistrot
♥︎

Pas besoin de finasser pour ce Goupil qui perpétue avec beaucoup de bons sens la tradition du bistrot bourgeois à laquelle une sérieuse clientèle d'aficionados issue des milieux d'affaires, applaudit des deux mains, parce qu'elle n'est jamais prise en défaut. Le tout, distillé sur une terrasse ample et agréable, ou dans l'un des trois petits salons qui se sont enrichis depuis quelque temps d''expos photos plutôt percutantes et au confort plus qu'appréciable. La cave toujours bien tenue en fait un repère indispensable à connaître pour tout bon vivant. 


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Beurre Noisette (Le)
Bistrot

Beurre Noisette (Le)

Un très bon bistrot

Dans un lieu avec une décoration un peu datée et des murs capitonnés comme on n'en fait plus, on pourrait s'attendre à une cuisine franchouillarde et embeurrée. Que nenni, Thierry Blanqui imagine de redoutables assiettes bistronomiques qui jouent admirablement bien avec les différentes saveurs et textures. Remarquable chinchard brûlé au chalumeau qui se marie avec framboises, citron confit et asperges blanches. Les desserts, plus classiques, n'en demeurent pas moins généreux. La carte des vins qui propose des prix sages permet de se faire doublement plaisir. En face dans la rue, Le Petit Beurre, une salle privatisable à partir de 10 personnes.


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