Biondi
Bistrot

Biondi

Un très bon bistrot

Biondi était un humoriste très connu au pays des gauchos. Mais l'autre star de cette table, c'est Violetta, la sœur du chef, Fernando De Tomaso. Violetta bichonne tout le monde, même quand on vient pour la première fois. Les Argentins n'ayant  pas leur pareil pour faire cuire la viande, Biondi est the place to be ( el lugar donde estar) pour tous ceux qui recherchent les plaisirs carnés et ont envie de sortir de la routine : vins d'Amérique latine, sauce chimichurri, chips de manioc, patate douce, citron vert, chocolat du Pérou, dulce de leche, le dépaysement est garanti. La salle se remplit vite, la plupart sont des habitués. Il est vrai que le menu trois plats du déjeuner à 16,50 € est sacrément compétitif dans le quartier.

 


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Traboule (La)
Bistrot

Traboule (La)

Un très bon bistrot

Ce mini bistrot continue l'exploit de loger une vingtaine de couverts et ses cuisines dans un espace réduit. Sans que cela ne se fasse au détriment de la qualité de l'assiette ou du service. Autant l’environnement en fait un bistrot à la fois sympathique et contemporain, autant la carte ou le menu situent l’adresse dans un propos gastronomique. Le jeune chef napolitain, Francesco Fezza, place haut le niveau de la cuisine avec des assaisonnements enlevés, des produits de qualité et une gourmandise affichée de l'entrée jusqu'au dessert. Il possède cet art bien italien de sublimer amertume ou acidité jusqu’à apporter une patte bien personnelle à ses assiettes. Revers de la médaille, on aimerait celles-ci un peu plus généreuses, notamment au déjeuner. Carte des vins courte et intelligente.


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Casimir (Chez)
Bistrot

Casimir (Chez)

Un bon bistrot

Seconde jeunesse pour ce bistrot qui fut le repaire canaille de Thierry Breton. L'équipe qui a repris la maison et exploite déjà plusieurs enseignes à Paris (Bonvivant, Grandcoeur...) a eu la bonne idée d'élargir les horaires (dès 9 heures le matin) pour vivre au rythme d'un vrai café de quartier, peinardement logé au chevet de l'église Saint-Vincent-de-Paul, avec terrasse en zone piétonne. Hors cette agréable privilégiature, le bistrot a repris intérieurement du poil de la bête grâce à un bon coup de peinture qui redonne de la luminosité à l'ensemble et affiche open 7 jours sur 7. Pas vraiment de révolution à la carte quoique appétente, rillettes de canard maison, panisse à la ricotta, aile de raie meunière, côte de cochon du Perche panée, mousse chocolat... si  ce n'est de mettre en avant des pièces à partager, canette de Challans au foin, carré d'agneau de Sisteron ou, sorti des limbes gastros, un bœuf Wellington (comptez de 80 à 90 euros). A l'usage, les croquettes de jambon au coulis de piquillos sonnent juste, un peu plus que le quasi de veau basque au poivre manquant de moelleux, sans trop s'attarder sur les bonnes grosses frites maison <à la peau>, non épluchées, que nous qualifierons méchamment de <à la feignasse>. Fin de parcours avec le paris-brest, dessert « égérique » de Casimir, au bon chou mais à la mousseline au praliné bien timide en pralin. Un p'tit coup de réglage serait bienvenu. Gilles Dupuis


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Monsieur (Chez)
Bistrot

Monsieur (Chez)

Un des meilleurs bistrots de la ville

Tout près de la Madeleine, un bistrot chic avec sa frise de bonnes bouteilles et ses serveurs en chemise blanche, cravate et tablier rayé. Des nappes au blanc impeccable, de la moquette, et des illustrations de l'époque où la pub s'appelait réclame. Quelques tables en terrasse dans la rue. Le nouveau chef, Jonathan Hamel, semble s'adapter à merveille au registre quasi immuable de cette adresse historique du quartier. Il a repris la version maison de la blanquette, à savoir sans accompagnement de riz mais avec pommes terre cuites et servies dans la cocotte. En revanche, son œuf mayo surprend et même déçoit : l'œuf  est ici proposé entier avec un jaune hélas plus que figé et, ce, malgré la macédoine de légumes qui relève et tonifie l'assiette. Ce sérieux cuisinier se révèle pourtant à l'aise dans le sucré comme dans le salé. De la bonne cuisine française, avec escargots, bourguignon, sole meunière, crêpe suzette... et, last but not least,  une belle carte des vins où l'on sent la pâte des pères fondateurs, Carole Colin et Denis Jamet, à la tête du restaurant Les Climats, le temple parisien des vins de Bourgogne. On regrettera seulement l'absence de menu, qui fait vite grimper l'addition, mais le plaisir a son prix.

 

 


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Braisenville
Bistrot

Braisenville

Un très bon bistrot

Braisenville, Retour vers le futur ? Pourquoi pas quand on sait qu'il y a une bonne décennie, Philippe Baranes le boss (qui officie également dans le Marais chez Dessance et exploite de part et d'autre de son Braisenville une table italienne et un bar à cocktails), initia le principe des petites assiettes vespérales, élaborées de façon originale à partir d'un four à braise. Rien n'a changé, entre succès de curiosité et fréquentation d'affidés convaincus, la valse à trois temps du menu déjeuner attrayant (saint-jacques crème de potimarron sauce cumin, filet de sanglier aux choux rouge et vert, tartelette de poires aux amandes) étant toujours de mise. Le lieu, tout en longueur, y compris le bar, ne manque pas d'allure avec son mariage de tendance vieux rose aux murs (expos photos) et ses plateaux de table rutilants, à base de granite et de minéraux à dominante anthracite, le tout rythmé d'un éclairage tamisé par de petits globes. Au dîner, il faut opter pour quatre <tapasassiettes> (une douzaine de propositions) afin de satisfaire ses zappétits-zurbains, davantage si vous avez l'estomac dans les talons. L'ensemble se tient fort bien, même s'il peut y avoir un creux de vague (la composition touffue et assez illisible accompagnant les chipirons), dans la mesure où l'audace de certaines assiettes est également une prise de risque. Gilles Dupuis


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Caillebotte
Bistrot

Caillebotte

Un des meilleurs bistrots de la ville

Si seulement on pouvait vieillir aussi bien que ce bistrot installé dans l’ancienne boutique de la famille du peintre Caillebotte ! Depuis 2014 où il a reçu le titre de "meilleur bistrot de l'année", il ne désemplit pas. Cette adresse du trio Franck Baranger, Edouard Bobin et Nicolas Chatellain (Pantruche, Belle Maison, le Coucou) continue de délivrer une cuisine de saison précise et racée, année après année. Dans cette ambiance chaleureuse où les places les plus recherchées demeurent - à juste titre - celles au comptoir, on est surpris voire saisi par l'excellence des saveurs comme celles de ces magnifiques ravioles de pot au feu et moutarde violette qui baignent dans un bouillon parfumé à l'estragon. Volontiers canaille, cette cuisine brille par sa gourmandise et son audace réfléchie. Une carte des vins du même tonneau fait plaisir à boire. Service efficace.


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Angelus du canal (L')
Bistrot

Angelus du canal (L')

Un bon bistrot

Exit Philou, repris par deux associés qui avaient dans les années 90 un bistrot dans le XIVe, puis se sont exilés pendant vingt ans à Singapour, en y multipliant et exploitant différents restaurants. L'adresse s'annonce "bistronomique", ce qu'elle n'est pas (c'est peut-être mieux), et présentait lors des fortes chaleurs, une ardoise assez costaude en propositions, plutôt à base de plats minute, avec certaines entrées en demi-portions. On sent que la maison se cherche encore un peu, mais nous avons été un peu estomaqué par l'incroyable tenue de spécialités venues de Nice, à savoir les frites de panisse offertes en amuse-bouche (jamais rien goûté d'aussi bon), la pissaladière et, dans une moindre mesure le thon à la niçoise. Le jeune chef ayant travaillé sur la Côte d'Azur ne mégote pas sur les anchois, ceci expliquant cela. Même constat du côté de la sélection de vins, pas réellement mature (malgré Crochet, Colinot et Chignard), mais qui l'est nettement plus dans le petit bar à vins que les deux hommes exploitent juste à côté et qui est vraiment séduisante. Une adresse à suivre donc.


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52 Faubourg Saint-Denis
Bistrot

52 Faubourg Saint-Denis

Un très bon bistrot

Du petit-déjeuner à tard en soirée, on a toujours une bonne raison de s'attabler dans ce bistrot bien en phase avec les attentes de son époque. Murs bruts, salle lumineuse et jazz en fond sonore, Charles Compagnon a su créer un écrin de qualité pour faire déguster son café torréfié en Normandie. Aux heures des repas, c'est la bistronomie qui est mise à l'honneur au travers de produits originaux (algues, sarrasin, quinoa etc.) et d'assiettes au bel équilibre de saveurs : amertume du cresson associée à de l'avocat dans une purée qui accompagne un oeuf mollet frit à la perfection. À goûter aussi les glaces et sorbets à l'italienne faites maison. La carte des vins permet de se faire plaisir grâce à des références pointues et à des prix raisonnables. Service jeune et dynamique.


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Richer (Le)
Bistrot

Richer (Le)

Un très bon bistrot

Le jour où Charles Compagnon, patron également du 52 Faubourg Saint-Denis, donnera des directives à son personnel pour mettre fin à ses marottes imbéciles, à savoir ne pas changer les couverts entre deux plats, de verres entre deux vins et de servir le café sans sucre ("c'est meilleur comme cela" nous a-t-on glissé), alors oui, on dira que son café-restaurant-brasserie, soigné jusque dans les détails (cafés, alcools, bières, en-cas maison, etc.), vaut vraiment le coup! Pour l'heure, notre repas fut un vrai bonheur, alliant originalité, finesse et force dans les saveurs, mené de main de maître par un chef inconnu au bataillon mais de réel talent. Avec la bonne idée de classer les vins parfaitement choisis par ordre de prix croissant. Pas de réservation. 

 


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Pantruche (Le)
Bistrot

Pantruche (Le)

Un très bon bistrot

« Pantruche ou les mémoires d’un truand »… Illustrée par Dubout pour la couv’, les pseudo mémoires de Fernand Trignol (1948) donnent plutôt l’impression de jacter d’une belle bande de caves un peu brûlées en touchant au grisbi. La cave (celle de la carte des vins du bouclard éponyme de la bande à Franck Baranger et Edouard Bobin - qui tiennent à leur pogne également le Caillebotte, la Belle Maison et le Coucou) semble avoir essuyé une rafale de sulfateuse tant les ratures la plombent. À l’heure de l’ordi et de l’imprimante, on pourrait espérer un peu plus de tenue. À l’image également du service nonchalant et des commandes oubliées. Reste le beau décor blanc et gris, les miroirs, le bar rebondi et surtout la cuisine: bons produits, cuissons exemplaires. La formule du déjeuner (19€) est une aubaine et illustre bien la qualité du travail du chef.


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