Comptoir du Relais (Le)
Bistrot

Comptoir du Relais (Le)

Un des meilleurs bistrots de la ville
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Comme pour une Aïda à Bayreuth ou un Bourgeois Gentilhomme à la Comédie française, un dîner chez Camdeborde se prévoit des mois à l’avance. A moins que l’on soit né sous une bonne étoile et que l’on compte sur un désistement de dernière minute. Le jeu en vaut la chandelle, car l’inventeur de la bistronomie garde de ses débuts une saine addiction à l’enchantement du client. Le menu-dégustation, forcément directif et aléatoire, atteste d’une connaissance large du patrimoine agricole français et d’une maîtrise pointue des techniques culinaires, inculquées dans les grandes maisons - avec en prime un plateau de fromages de compétition, oublié sur la table. Le chef, ayant toutefois l’esprit partageur et le sens des affaires, n’a pas voulu se contenter de cette offre élitiste, réservée aux dîneurs prévoyant à la bourse pleine. À tous, à toute heure, et pour toutes les bourses, il sert une carte d’une plaisante variété, complétée par quelques plats du jour toujours tentants. Apaisé par un service d’une gentillesse confondante, il est ainsi permis de taper dans la terrine maison, de se taper un os à moelle et de taper aussi la causette avec les tables voisines généralement sympa. Le pain est exquis, les serviettes bien repassées et la terrasse, avec ou sans plaid, est un spot agréable pour voir et être vu. Bis, bis, bis, hourra !


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Anicia
Bistrot

Anicia

Un des meilleurs bistrots de la ville

François Gagnaire, à ne pas confondre avec Pierre, a fait de son Anicia l'un des bistrots les plus engagés de Paris. Dans ce souci du détail permanent, mais aussi dans la place accordée aux légumes (menu tout végétal de l’entrée au dessert) comme à ses origines auvergnates (salaisons d’Auvergne, tarte à la lentille du Puy et produits régionaux à emporter). 

 

 


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Caves Legrand Filles et Fils
Restaurant

Caves Legrand Filles et Fils

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Voilà une adresse qui entretient les bonnes manières avec, pour y accéder, le choix entre la boutique au décor inchangé depuis 1880 et le passage Vivienne inscrit aux monuments historiques. Vous attendent alors le large comptoir ou les tables dispersées le long d’étagères savamment éclairées et alignant bouteilles toutes choisies avec discernement. Une mise en scène bienvenue pour découvrir la carte de Benjamin Anthoni, chef au parcours atypique, en place depuis quelques mois seulement. Il a vite trouvé ses repères, adapté son registre jusqu’à faire preuve d’une certaine humilité ou intelligence pour accompagner dans l’assiette la formidable collection de vins que la maison possède et propose. Sa cuisine repose sur un savant équilibre entre produits de saison, cuissons soutenues, assaisonnements précis et accompagnements travaillés comme des condiments. Benjamin a retenu la leçon des grands maîtres, jamais plus de trois saveurs comme dans son association entre artichaut poivrade, cresson et ail des ours. Les desserts s’imposent à leur façon : comment ne pas résister à une tatin de poires lorsqu’elle s’accompagne de Château d’Yquem 2004 ? Il faut ici boire pour manger ou l’inverse quand, rappelons-le, un droit de bouchon de 15 euros seulement est pratiqué sur une cave comptant pas moins de 20 000 références prestigieuses. Service un peu lent malgré l’accueil d’une grande courtoisie. Pierre-Yves Chupin

 


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Edgar
Bistrot

Edgar

Un bon bistrot

Edgar offre le gîte et le couvert et les fidèles de l'hôtel apprécient certainement comme nous l'atmosphère et l'accueil réussis (personnel sympathique et décontracté). Pas de menu, tout est à la carte, tendance iodée et brunch dominical à recommander. Terrasse épatante.  


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Mary Celeste (Le)
Bistrot

Mary Celeste (Le)

Un très bon bistrot

Si la foule se presse autour de ce comptoir hexagonal, c'est parce que la maison excelle plutôt huit fois qu'une. Pour le groove, l'ambiance. Pour l'accueil, souriant, discrètement efficace. Pour les cocktails, bien sûr, imaginatifs et précisément dosés. Pour le champagne, bio et non dosé. Pour les vins, quand on les aime "nature", avec une sélection de vins du Jura assez originale. Et pour le raffinement de la cuisine enfin ! Le nouveau chef, tout comme l'ancien, renouvelle sa carte de petites assiettes qui ont tout des grandes : bons produits, cuissons justes et, lorsqu'on approche les petites bougies pour les admirer, compositions élégantes. Ajoutez les prix raisonnables et l'ouverture 7/7 jusqu'à 2h du matin pour dénombrer les huit raisons d'un succès mérité.


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Apibo
Bistrot

Apibo

Un bon bistrot

Un peu à l’écart du tourbillon de la rue Montorgueil, Anthony Boucher a niché son Bon Vivant («apibo» en vendéen) dans un lieu élégant (moellons peints en blanc, mur gris éléphant, poutres, lampadaires modernes, bois blond). Souci régulier du choix de bons produits, de cuissons justes et de beaux dressages sans esbrouffe. À savoir: la carte a disparu au profit de formules et d’un menu carte (de 22 à 39€ au déjeuner, de 30 à 55€ au dîner).


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Fines Gueules (Les)
Bistrot

Fines Gueules (Les)

Un très bon bistrot
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À l’élégance de la place des Victoire s’impose l’élégance d’un lieu qui déploie son charme moderne et semi-feutré dans cet immeuble du XVIIe siècle conçu par Hardoin-Mansart, premier architecte et surintendant de Louis XIV. Ici les espaces s’agencent sur deux étages offrant fluidité visuelle et clarté. Bref, les Fines Gueules c’est d’abord un lieu : celui de la disruption des lignes contemporaines (pierre de Paris à nue et métal) dans un écrin historique, dont le vrai luxe est d’offrir un recentrage sur la qualité des produits auxquels le chef japonais Kiyoyuki Goya apporte un juste rehaussement nippon. Puis il y a l’autre pan de la montagne : la carte des vins… l’officiel du jour et ses trente références changeantes, mais surtout la secrète et ses 800 références sélectionnées par Arnaud Bradol le maître des lieux (dont les seules expressions en Jura et en Beaujolais valent le détour). On passe de Léoville - Las Cases à Claude Courtois, de l’ultra-classicisme au biodynamique sans sourciller et le tout Paris du vin s’y bouscule, comme - ce midi là - certains pontes champenois abreuvant de leurs merveilles aux terroirs d’exception. Du coup, en ce lieu hors du temps, il est assez facile de savoir à quelle heure on commence le repas… beaucoup moins d’en connaître l’heure de sortie, tant les tentations assaillent de toutes parts.

 


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Nom m'échappe (Le)
Bistrot

Nom m'échappe (Le)

Un bon bistrot

Le départ des anciens gérants pour la Réunion n'a en rien entamé la bonne tenue de ce bistrot situé à côté de la Bourse. Dans une ambiance conviviale où la présence végétale participe à l'atmosphère détendue, une clientèle d'habitués n'a pas oublié cette adresse où il vaut mieux réserver pour avoir sa place. Le chef envoie depuis ses fourneaux des plats respectueux des saisons que réveillent habilement quelques touches exotiques utilisées à bon escient. Une simplicité de bon aloi et un registre ménager qu'égaie la carte des vins bienvenue sur certaines références nature.

 

 


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Le Petit Bouillon Pharamond
Bistrot

Le Petit Bouillon Pharamond

Un bon bistrot
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Cette adresse mythique de la gastronomie normande où Clémenceau et Hemingway avaient leurs habitudes vient de changer de propriétaire. Dépoussiérée pour être remise dans l'air du temps en se transformant en bouillon populaire, le décorum sublime, classé aux monuments historiques, n'a heureusement pas changé. Un passage à l'étage vaut le coup d'oeil pour admirer tous les éléments chargés d'histoire. La cuisine aux intentions simples et ménagères apparaît bien exécutée avec des produits pour la plupart bien choisis. Le pâté en croûte maison tient la route, tout comme le hareng pomme à l'huile. Le registre normand n'a pas été oublié non plus, et l'on retrouve à la carte la spécialité de la maison depuis sa création en 1832 : les tripes à la mode de Caen. Léger bémol : le vin au pichet qui, s'il n'est vraiment pas cher, en revanche a une certaine tendance à piquer le gosier. Préférer le cidre ou le poiret. Terrasse magnifique pour les beaux jours.Pas de réservation.


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Coinstot Vino
Bistrot

Coinstot Vino

Avec son ample terrasse calée sous la verrière du passage des Panoramas, ce bistrot pérenne reste un lieu particulièrement agréable pour qui veut s'offrir un happy hour autour d'assiettes de charcuteries-fromages et d'un vin nature, la maison revendiquant, à raison, une vocation de bar à vins. À ce sujet, nous ne comprenons toujours pourquoi il n'y a aucune carte, ni pour les bouteilles (sauf, paraît-il, pour les cuvées d'exception), ni pour les verres, et qu'il faille s'en remettre aux propositions du service (très agréable), ou à la lecture, difficile, des étiquettes très particulières des vignerons qui marchent hors des clous des appellations contrôlées. Dommage. On soulignera par ailleurs que les assiettes, centrées pour les plats principaux sur les grillades, sont particulièrement copieuses, à défaut d'être toujours raffinées, et que la maison propose, aussi, une gamme de pizzas pas mal fichues (de 15 à 20 €).


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