Tables d'Augustin (Les)

Il y a un peu plus de deux ans, quasiment à l'ouverture de ce bistrot de poche de 22 couverts (bois blonds, murs bleu aux accroches diverses...), mené par Hervé Deniel, formé par Pacaud, Briffard ou Legendre, nous avions été séduit par son talent et la précision apportée à la réalisation de ses compositions. Entre autres, par sa tourte de pigeon au foie gras, piochée au sein d'une courte carte cohabitant avec le menu déjeuner. La donne a désormais changé avec un unique menu déjeuner (deux entrées-plats et desserts) et deux menus à l'aveugle en soirée à 39 et 49 € qui, soyons en sûrs, sont convaincants. C'est là que le bât blesse, car nous sommes un peu fatigués par ces établissements qui usent de cette pratique et est antinomique de ce qu'est un restaurant, à savoir un lieu où l'on doit avoir le choix. C'est un peu comme si vous entriez dans un magasin de vêtements où l'on vous dirait qu'il n'y a que des pantalons dont vous ignoreriez la forme, la nature du tissu, la taille et la couleur. Comparaison certes osée et qui ne s'adresse pas à ce chef en particulier... si ce n'est que désormais, si vous souhaitez découvrir sa sublime tourte, il vous faudra appeler à plusieurs reprises pour savoir quand vous pourrez la goûter!
Ceviche de merlu au citron et légumes pickles, gelée de pommes granny-smith et wasabi - Aile de raie façon meunière, salade pommes de terre et tomates anciennes liées au pesto - Sable aux pommes, glace caramel et graines de courge torréfiées.

975 (Le)
Depuis des années, les deux compères Taïki (piano) et Mathieu (en salle) étaient à l'étroit dans leur une pièce cuisine-comptoir de la rue Cardinet.
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